Camping-Car: Péloponnèse, Cythère, Crète (2014)
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Re: Mai Juin 2014: Suite3 = Crète Côte Sud
Dimanche 1er Juin 2014.
Après 3 nuits au camping d'Agia Galini, nous mettons le cap vers l'ouest.
Premier arrêt : une église prise en photo ce matin là, mais je n'en ai, 6 mois après, plus aucun souvenir.
Deuxième étape :
Agios Paulos, atteint par une petite route toute en virages.
C'est une jolie crique, avec une belle plage, quelques tavernes, mais du genre moderne.
Le parking n'est pas vraiment adapté au bivouac : du monde à la journée, et pas très commode sauf pour un véhicule aux environs de 5 m de long. Nous nous sommes garés tant bien que mal un peu au-dessus de la plage.
Voir la photo du parking, en début de matinée, avec un CC très compact qui a dû y passer la nuit
Au-delà de la plage, on peut monter à pied (escalier puis sentier) sur la colline, avec sur la gauche quelques formations géologiques de calcaire plissé, et ensuite, surprise, une grande dune de sable qui tombe dans la mer.
C'est Alatsogremi, une très belle plage de sable où il y a même des parasols, mais il y a aussi un peu d'ombre possible à l'abri des rochers, ça doit être très fréquenté par les nudistes.
Tous les coins que nous allons voir dans la journée offrent souvent des endroits bien isolés où la naturisme a droit de cité.
Après avoir revu à l'instant le coin sur Google Earth, je me dis qu'on aurait dû, à pied, suivre la côte un peu plus loin vers l'ouest pendant une heure ou deux, peut-être aurions nous repéré un bel endroit et ensuite, en revenant vérifier si la route ou piste est praticable.
Dans le doute nous sommes remontés vers l'intérieur en direction de Triopetra sans prendre les chemins partant vers la mer.
Triopetra ce sont deux très belles plages de gravier fin et sable, dont une très longue, plus d'un km, à l'ouest. Un peu de monde, on est dimanche mais c'est très supportable.
Ci-dessous notre premier arrêt devant des bars (!) pour découvrir le site sur la plage de Triopetra ouest, non loin de la petite "péninsule" se poursuivant dans la mer par les trois rochers, d'où le nom de l'endroit :
Des rochers genre mille feuilles !
Il n'y a pas vraiment d'habitation à proximité (elles sont plus en hauteur), juste deux ou trois bars / tavernes en retrait de la grande plage du côté de l'avancée des rochers. Près d''eux, des parasols, et des douches de plage pour les clients.
A cet endroit, il y a un projet pour bâtir un vaste complexe touristique : 700 maisons, terrains de sports, centres de thalassothérapie, ...etc... Peut-être que ça ne se fera pas vu le manque d'eau (l'impact écologique, ce n'est pas ce qui les arrêterait !); espérons-le car cela conduirait à la privatisation de cette belle plage.
Du côté de Triopetra Est, la plage est beaucoup moins longue et plus étroite et les possibilités de stationnement plus limitées, il y a un hôtel moderne et une taverne, et un petit abri pour des bateaux. La "route", apparemment un peu dégradée s'en va vers Agios Paulos.
Nous choisissons de suivre la piste vers l'ouest, c'est beaucoup plus vaste et plus désert, plus aucun parasol et sun beds, et nous nous posons à 500 m du bar le plus proche, près d'un arbre isolé, entre la piste et la mer.
Journée baignade (courte car mer assez agitée, pas mal de vent), bronzing, farniente, lecture et promenades vers les trois rochers et repérage de la piste pour le lendemain.
Ci-après, trouvée sur le net, une vidéo prise par un drone, qui démarre à peu près au-dessus de notre bivouac et qui suit ensuite la côte en direction de Agios Paulos.
Sûr que ça va vous donne envie.
Les 3 voitures qui étaient garés à proximité s'en vont en début de soirée, et les tavernes au loin ferment un peu plus tard, nous voilà seuls pour un beau bivouac, mais quelques gouttes de pluie tombent et nous feront rentrer à l'intérieur.
Lundi 2 Juin :
Après une nuit tranquille, nous découvrons non loin de nous deux petites tentes (famille de touristes en voitures de loc) qui sont venus s'installer dans la nuit.
Temps gris et nuageux mais pas de vent, 21 ° dans le cams.
Nous suivons donc la piste, carrossable, on passe près d'une autre plage, déserte, plus sablonneuse (Ligres) puis rattrapons une route que nous suivons jusqu'à atteindre la route nationale après pas mal de kilomètres et de virages.
Nous rejoignons Spili, un gros village que nous avions bien aimé en 1978 :
ça a beaucoup changé, il y a maintenant des magasins de souvenirs un peu partout, les célèbres fontaines où nous avions fait un plein d'eau bienvenu à l'époque (nous campions en libre) sont entourées de bars et autres commerces !
Même pas intéressant de les photographier, trop compliqué d'enlever du champ tous les parasites. En plus, il pleut et le ciel n'est plus du tout bleu !
Je vous mets un lien Google pour visionner les fontaines
On fait quelques provisions dans un petit supermarché et nous décidons d'aller revoir le monastère de Preveli.
Surprise, agréable : l'itinéraire recommandé passe maintenant par Koxare et emprunte une très belle route, c'est plus long mais c'est mieux pour les amortisseurs.
La route emprunte de jolies gorges, parcouru par une rivière avec pas mal d'eau (rare dans ces contrées !)
Puis on débouche sur un grand bassin verdoyant et on remonte sur la montagne dominant la mer pour rejoindre le monastère.
Du monde en voiture et en car, c'est devenu très touristique, pour le monastère mais aussi pour la plage de Preveli.
Nous laissons à gauche la route qui va vers un grand parking, payant (nuitée possible, je crois), permettant d'accéder à cette plage.
On s'arrête un peu plus loin sur le parking d'un monument célébrant la résistance contre les allemands; à l'époque c'était très isolé, pas de routes, que des chemins et sentiers muletiers : non loin de là, les sous marins anglais venaient récupérer leurs espions (cachés dans le monastère) et ravitailler les résistants en armes.
.
Vue en direction du coin que nous visons pour le bivouac du soir (invisible car dans l'échancrure de la côte):
Nous décidons de nous dégourdir les pattes et de suivre la route à pied jusqu'au monastère.
Il est moins beau que dans notre souvenir, est-ce dû seulement au temps gris ?
Ou au fait qu'un incendie a ravagé les abords il y a quelques années ? Ou au fait que nous étions venus jusque là à pied depuis en bas et que nous avions beaucoup apprécié de pouvoir étancher notre soif avec l'eau des moines à la fontaine rédemptrice ??
En tous cas c'est devenu très commercial et la visite est assez quelconque. Dans notre souvenir c'était plutôt un accueil du genre 'que viennent faire ces mécréants ici, ils nous dérangent dans nos méditations ?" Mais le portier acceptait (!) quand même les oboles !
Par beau temps, la vue est splendide mais vous n'y aurez pas droit !
Après la visite, nous redescendons à l'ancien monastère, en ruines, près de la rivière et du vieux pont, au débouché de la piste, là où nous avions laissé notre petite Fiat 127 à l'époque.
Une mauvaise photo du pont, prise en plein midi, avec le soleil qui revient :
Il y a là un café restaurant agréable et fréquenté, et c'est le départ de la piste qui rejoint la mer et notre but pour ce soir.
La suite un jour prochain, pour découvrir un coin de bivouac assez sympathique, mais l'accès en voiture (et a fortiori en CC donc !) est un peu «rude».
Destrier: 7 Laux, sur mesure Isère Evasion
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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Re: Mai Juin 2014: Suite3 = Crète Côte Sud
Pas besoin d'un 4x4 pour aller vers le bivouac de ce soir.
Néanmoins, n'y aller que si vous avez un CC costaud et pas trop gros/grand.
Après un dernier regard vers le vieux pont nous prenons la piste en direction de la mer, plage de Dimiskiano Ammoudi.
La piste est d'abord assez bonne, bien que étroite, ça monte bien, facile, mais ensuite après un collu et un croisement (prendre à droite) c'est en descente et moins bon et vu qu'il faut freiner l'avant a tendance à plonger ---> il nous faudra un peu de temps pour arriver en bas.
Bonnes nouvelles : on n'a pas touché ! Et l'aménagement Isère Evasion n'a pas bougé, jusque quelques bruits de vaisselle et couverts.
Heureusement, vu que c'était l'heure du déjeuner, nous n'avons croisé que 3 voitures.
Cinq ou six km à parcourir, dont la moitié en descente.
Une photo, mal cadrée, prise dans la descente :
On arrive ensuite au débouché de la gorge où se trouvent deux tavernes et un parking sympa pour le bivouac en bord de mer (plage de sable et gravier).
Après le casse-croûte, nous allons nous balader à l'ouest le long de la côte et empruntons un sentier partiellement dallé, avec des escaliers, pour accéder à la plage de Preveli qui est toute proche.
Sur la photo ci-dessus, on distingue la piste que nous prendrons le lendemain.
Nous dominons bientôt la plage de Preveli, à l'embouchure du MegaloPotamos (ça veut dire grande rivière).
On peut aussi accéder à cette plage par l'autre côté si on veut éviter la piste : l'accès se fait alors par le parking dont je parlais plus haut, sur la route du monastère de Preveli : de bien belles falaises, il doit faire chaud pour la remontée (quelques centaines de marches) !
On peut aussi y accéder par bateau, depuis Plakias (on en a vu reprendre sa cargaison de touristes) ou, moins fréquent, depuis Agia Galini.
C'est un coin très fréquenté car c'est très connu : c'est beau.
Dans les années 60-70, ce fut un coin rêvé, très isolé, aimé des hippies, il y a de l'eau toute l''année, de l'ombre, de petites terrasses pour mettre une tente, de quoi faire du feu, ...etc.; ils y venaient en suivant le cours de la rivière depuis le vieux pont : nous ne l'avions pas fait en 1978 car notre fille n'avait alors que 3 ans et il y a quelques passages moins faciles (blocs) et des passages aquatiques.
Cette rando dure environ 2 heures à la descente depuis le vieux pont; arrivé à la mer il faut rejoindre, en suivant le sentier ouest, le parking d'accès au-dessus des falaises et y faire du stop ou attendre un bus sur la route.
Aujourd'hui, il y a au débouché du fleuve un café snack de plage, et le jour de notre passage en début d'après-midi (lundi 2 Juin) il devait y avoir dans les 100 personnes réparties entre la plage, le bistrot et la palmeraie : qu'est-ce doit être au mois d'Août !
Nota : il y avait aussi quelques oies mais les tortues de mer ont déserté le coin.
J'ai lu qu'il y avait eu un incendie en 2010 (trop de campeurs sauvages sans doute, pourtant c'était interdit car site Natura 2000 !) mais la nature a repris ses droits, ça se voit à peine.
Nous traversons la rivière et nous suivons le sentier le long de son cours dans une belle palmeraie, avec de beaux lauriers roses ;
Assez vite, on arrive à un rétrécissement, avec le début (ou la fin !) des passages délicats dont je parlais plus haut
Il paraît qu'il y a aussi des vautours qui fréquentent la gorge et les falaises mais nous n'en avons pas vu.
Retour à la plage et au joli rocher près du départ de notre sentier.
Tout seul le soir, à part les taverniers et une voiture de touristes qui logent chez eux.
Nous dînons à la taverne la plus proche, rien de mémorable, accueil commercial sans plus.
Pour éviter de revenir par le même chemin, je me renseigne sur l'état de la piste qui part vers l'est et Agia Fotini (elle n'est pas sur notre carte) : elle est OK mais par endroits il faut serrer contre la falaise, ça s'éboule dans la mer.
Voilà qui ne rassure pas ma femme !
Une photo de cette piste :
Nous partons de bonne heure le lendemain matin afin d'éviter de croiser trop de voitures.
Le temps n'est pas froid mais c'est gris.
La piste est étroite mais sans souci, bien meilleure que celle de la veille sauf aux endroits où ça se rétrécit pour cause d'éboulement.
On arrive assez vite à quelques maisons, peu avant une plage, et la petite, route remonte alors vers Kerames et Kambos Kissou.
On repasse par Spili, moins de monde, et on reprend la grande route de Preveli mais on part à droite vers Plakias.
Un arrêt sous les tamaris à la plage d'Ammoudi (une douche, une rivière avec de l'eau, bivouac sans doute possible, il y avait un CC mais voir avec la taverne) :
On va se promener à pied, en suivant la côte par une piste éventuellement praticable; il y a deux jolies petites criques, fréquentées par des naturistes, la dernière avec un bar de plage, puis on approche de Damnoni, une jolie plage qui est maintenant bien urbanisée, la civilisation, quoi.
La couleur et la transparence de la mer sont superbes, ça explique le succès de toutes les plages des alentours, et vu les rochers, ça doit être pas mal d'explorer la côte avec palmes, masque et tuba.
La dernière photo n'est pas de moi mais d'un site grec, elle montre bien la plage de Damnoni.
Nous continuons vers Plakias, un village touristique assez fréquenté, une longue plage dans une grande baie et toutes les "facilités" d'un tel site. Ce fut aussi un endroit choisi par les hippies des années 60-70; ce n'est plus vraiment le cas mais ça reste sympathique, sans trop de chichis, et la baie est belle.
Il y a un camping, proche de la plage et du village mais aussi de la route, sans doute agréable et confortable, mais l'entrée du camping (avec des colonnes rouges, couleur genre celles de Knossos) ne nous séduit pas vraiment ! De toutes façons, nous n'avons pas l'intention d'aller au camping avant plusieurs jours.
Pour les adeptes du camping, ce peut être un point de chute intéressant pour sillonner les environs.
Nous nous sommes posés le temps de la visite sur un parking à l'entrée du village, en face d'un supermarché; un CC y bivouaquait (apparemment) bien que ce soit aux portes du camping.
Beaucoup de tavernes, de petits hôtels et de boutiques diverses le long du front de mer.
Le temps est toujours gris, et on a même droit à une petite averse mais la température est agréable.
Nous empruntons ensuite une route bien pentue pour rejoindre Sellia, un gros village qui offre un joli panorama sur la baie puis nous continuons vers l'Ouest par une route en hauteur, un peu virageuse d'où l'on a une dernière vue sur Plakias :
Nous arrivons sur la plaine côtière de Frangokastello et allons nous garer près de la forteresse.
Le coin a beaucoup changé depuis 1978, à l'époque la forteresse était bien isolée, toute seule dans une plaine immense, un peu désolée, pas d'arbres, et la plage était sauvage; aujourd'hui, sans que cela soit excessif, il y a des tavernes (dont une bien tape-à-l’œil) et des hôtels, quelques maisons éparpillées mais la plaine est toujours aussi peu riante.
Vu le temps gris, les averses et le vent, très peu de monde sur la belle plage de sable, un peu genre lagon, peu profond.
La forteresse est un gros cube entouré de créneaux, un peu un décor de théâtre; nous étions rentrés dedans en 1978 : rien que du vide ! Maintenant c'est payant !! Autant vous dire qu'on n'a pas visité; nous avons été voir de plus près le bord de mer à droite et à gauche et avons décidé de nous poser pour la nuit dans un coin un peu isolé près d'un petit monastère plus ou moins en ruines atteint par une courte piste.
Mercredi 4 Juin 2014 :
29° à 8h30, soleil bien voilé par la brume, des tas d'hirondelles qui volent bas autour du cams.
Nous gagnons Chora Sfakion, encore appelé Sfakia par une très bonne route bien large.
Je radote mais TOUT a changé dans le coin.
Exemple : il y a maintenant des stations service et je fais le plein de gas oil alors qu'à l'époque j'avais dû monter dans un petit village pour avoir une dizaine de litres de carburant tirés d'un fut.
Et que dire de Chora Sfakion ?
Nous y avions passé trois nuits au-dessus du port, chez l'habitant, un peu rustique, c'est maintenant complètement rénové, modernisé, le "trottoir" du bord de mer a été élargi, les cafés et tavernes sont plus chics, les prix n'ont rien à envier à ceux de la côte Nord si l'on se fie à celui du café.
Et pour se garer c'est payant en été ( 1 € pour nous).
Nous allons faire un tour à pied dans le village et vers le nouveau port, c'est encore assez désert à cette heure, les randonneurs de Samaria ne sont pas là, et le bateau de liaison vers Agia Roumeli et Paleochora est à quai, la mer est un peu grosse.
Vous avez compris qu'en haute saison c'est à éviter, mais sinon, après la fin du passage des randonneurs ça doit toujours être assez agréable.
Et pour la randonnée, il y a autre chose que Samaria si on aime les gorges et les plages méritées par une bonne marche.
Il y a aussi une bavante (à ce que j'ai lu) pour monter tout en haut des Lefka Ori (Montagnes Blanches) à partir d'Anopoli, Aradena ou Agios Ioannis, une sacrée dénivelée (1900m à la montée, autant à la descente) et plein de kms pour atteindre un désert lunaire à près de 2400 m d'altitude : réservée aux montagnards en forme et expérimentés (orientation).
Quand je montre à ma femme la route qui monte vers Anopoli, la réponse fuse : "pas question !"
Pourtant elle est bien belle, cette route, joliment goudronnée mais c'est vrai que ça monte en bord de mer, avec du vide, et ça tourne, et ça ne fait pas semblant.
Aller sur Google Earth pour vous rendre compte.
Donc nous quittons Chora Sfakion et remontons au Nord vers Hania par une route magnifique, toute neuve, avec des rambardes , beaucoup de pente, plein de virages en épingle en cheveux mais très vite on ne voit rien, il y a un brouillard à couper au couteau : dommage pour le panorama vers la côte, la mer de Lybie et l'île de Gavdos au large, à 40 km du littoral.
Cette île, le point le plus au sud de l'Europe (avec Chypre) peut être atteinte par un ferry boat partant de Sfakia ou de Paleochora; elle est quasiment déserte l'hiver (30 habitants) mais se repeuple en saison. Il paraît que ça ressemble à la côte sud de la Crète des années 70.
Avis aux amateurs, mais, bien que ce soit possible avec le ferry, inutile d'y aller avec le CC, ça se parcourt à pied (néanmoins les guides de voyage disent « attention au coup de chaleur, prévoir beaucoup d'eau »!)
On laisse après Petres et Ammoudari une piste qui part sur la gauche vers le refuge Tavri (altitude 1200 m), point de départ vers des randonnées assez engagées de par la solitude, l'aridité du terrain et le sens de l'orientation qu'elles impliquent (un exemple ici --- http://www.summitpost.org/kastro/306604)
La route vers Hania semble assez interminable jusqu'à ce qu'on atteigne la 'new road'.
Nous prenons ensuite, vers Maleme, la direction du sud sur une petite route étroite, plus ou moins bonne, serpentant dans la vallée jusqu'à Deres (Nteres); ravitaillement en eau possible.
Notre but, c'est Sougia, sur la côte Sud.
Cette petite route rejoint ensuite vers Nea Roumata une route plus grande, bonne et assez large, arrivant directement de Hania : nous aurions pu la prendre mais nous ne sommes pas pressés.
La route, bordée de châtaigniers, commence à grimper dans la montagne, nous cassons la croûte tardivement, après Prases, sur un des rares parkings. Nombreuses éoliennes en vue.
On laisse sur notre gauche une belle route qui rejoint le plateau d'Omalos
Cliquer sur Afficher pour quelques mots sur le plateau d'Omalos et Samaria, dans le parc national du même nom.
---
Spoiler
Omalos est le point de départ de la célèbre rando des gorges de Samaria.
Vu la fréquentation actuelle de cette autoroute pédestre, nous ne la referons pas de peur de gâcher nos souvenirs.
Cependant c'est très beau et à faire !
Si vous la prévoyez, couchez là haut (on peut y bivouaquer en CC sans problème) et partez tôt le matin dès l'ouverture (c'est maintenant très organisé, sécurisé et payant !) pour éviter la foule débarquée de la noria de cars qui convergent de tous les coins de Crète (on parle de 1500 à 2000 personnes certains jours d'été !).
Il y a plus de 15 km à faire en descente (1200m de dénivelée) jusqu' Agia Roumeli, sur un bon sentier, il y a de l'eau, de l'ombre, des endroits où se reposer et de splendides coins, de belles vues, impossible de se perdre, la gorge au point le plus étroit fait moins de 3 mètres de large et les falaises au-dessus font plus de 200m.
Il faudra ensuite rejoindre en bateau Chora Sfakion puis en bus Hania et Omalos, ce qui fera une longue journée, à moins de remonter la gorge le lendemain après avoir dormi à Agia Roumeli (il y a bien moins de monde dans ce sens mais là aussi partez de très bonne heure) ou, plus difficile, de prévoir un circuit sur plusieurs jours via Sougia.
La plupart des touristes font ça maintenant en prenant un package (inconvénient = vous êtes dans la foule; avantage = le retour est organisé).
[hr]
Vu la fréquentation actuelle de cette autoroute pédestre, nous ne la referons pas de peur de gâcher nos souvenirs.
Cependant c'est très beau et à faire !
Si vous la prévoyez, couchez là haut (on peut y bivouaquer en CC sans problème) et partez tôt le matin dès l'ouverture (c'est maintenant très organisé, sécurisé et payant !) pour éviter la foule débarquée de la noria de cars qui convergent de tous les coins de Crète (on parle de 1500 à 2000 personnes certains jours d'été !).
Il y a plus de 15 km à faire en descente (1200m de dénivelée) jusqu' Agia Roumeli, sur un bon sentier, il y a de l'eau, de l'ombre, des endroits où se reposer et de splendides coins, de belles vues, impossible de se perdre, la gorge au point le plus étroit fait moins de 3 mètres de large et les falaises au-dessus font plus de 200m.
Il faudra ensuite rejoindre en bateau Chora Sfakion puis en bus Hania et Omalos, ce qui fera une longue journée, à moins de remonter la gorge le lendemain après avoir dormi à Agia Roumeli (il y a bien moins de monde dans ce sens mais là aussi partez de très bonne heure) ou, plus difficile, de prévoir un circuit sur plusieurs jours via Sougia.
La plupart des touristes font ça maintenant en prenant un package (inconvénient = vous êtes dans la foule; avantage = le retour est organisé).
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Nous arrivons à Sougia en milieu d'après-midi, on se pose d'abord à l'ouest du village, mais les places sont chères (entre autres, trois bus en attente de leur cargaison de touristes), et on va faire une petite reconnaissance à pied à l'ouest vers le petit port puis vers la plage Est.
Sougia est un tout petit village, avec des possibilités d'hébergement, des tavernes, une épicerie et c'est tout. Il s'anime un peu plus quand le bateau faisant la jonction Paleochorra – Agia Roumeli - Chora Sfakion accoste au petit port. Il paraît qu'il y a plus de monde le week-end : les habitants de Hania aiment bien le coin.
Le site web du village ---> http://www.sougia.info/beach.htm
Il n'y a pas de constructions « agressives », pas de complexes luxueux, l'ambiance est agréable.
Une rivière à sec sépare la plage en deux parties, nous jetons notre dévolu sur la partie Est et nous posons à un embranchement de piste, dans un terrain sablonneux non loin de la plage (galets et gros sable grisâtre, douche). A une centaine de mètres, un estanco genre discothèque, donc attention au bruit et allées venues pendant les périodes plus "actives".
Quelques toutes petites tentes sont posées sous l'ombre des tamaris et il y a à peine plus loin à l'est, vers la falaise, un coin non textile (nudisme officiellement toléré, à deux pas du village : c'est rare), deux fourgons y sont installés directement sur la plage.
Un bout de la plage Est (la plage Ouest est plus grande, et bénéficie de quelques petits arbres).
Nous allons profiter de la plage puis tour dans le village, pots dans une taverne du bord de mer, avec WIFI et retour à notre home.
Au programme du lendemain, une petite rando et profiter de la mer : il fait beau et chaud !
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Re: Balade Sougia - Lissos
Aujourd'hui, jeudi 5 Juin 2014, nous nous réveillons avec un grand beau temps, un peu de vent.
Le temps idéal pour une petite randonnée !
Nous avons choisi d'aller visiter le site du port antique de Lissos par le sentier du littoral à l'ouest de Sougia.
Balade facile, environ 1h30 aller et pareil pour le retour (+ visite / pause et baignade); bon sentier, parfois balisé (marques rouges, cairns) mais très évident à suivre; c'est sur l'itinéraire de grande randonnée E4 (attention un GR grec, ça ne se compare pas avec un GR de chez nous !)
Les autres balades possibles depuis Sougia sont :
- la gorge d'Agia Irini (point de départ une douzaine de km au nord, facile, assez fréquenté, entrée payante !)
- et le sentier du littoral vers l'est, aller-retour pour Tripiti (plutôt difficile car assez long et terrain pas facile). Vous pourriez aussi, en partant avant l'aube, aller jusqu'à Agia Roumeli (22km, beaucoup de dénivelée positive et négative le long de la mer, durée estimée 9 h) et soit attraper le bateau pour revenir à Sougia soit refaire le chemin en sens inverse le lendemain !
Donc, pour nous c'est route à l'ouest vers le tout petit port de Sougia :
Un sentier bien tracé démarre dans un petit vallon (celui du "Kakos Potamos" = mauvaise rivière, mais ruisseau presque toujours à sec), agréable (ombre)
On longe bientôt, sur la droite, une falaise :
On rencontre quelques randonneurs matinaux, et une chèvre isolée :
On quitte ensuite le vallon (pancarte 'Lissos') pour monter par un ancien sentier pavé sur un plateau rocailleux, avec des épineux (bien au soleil !)
On domine bientôt le site de Lissos et sa plage.
Un très beau sentier descend alors vers le site antique, où les vestiges sont disséminés sur une grande surface, plus ou moins noyés dans la végétation; on arrive d'abord au temple d'Asklèpios (Esculape) clôturé par un grillage, puis chapelle d'Agios Kyrikos, des tombes voûtées, la petite chapelle de Panagia, ...etc.
Rien de spectaculaire; le temple a un sol couvert de mosaïques mais on ne pouvait pas s'approcher.
Faites le plein d'eau à la petite fontaine dans un coin à l'ombre (il y aurait de l'eau jusqu'en Juillet, il y en avait pour nous et elle était fraiche !) et allez vous baigner à la petite plage de galets (attention, il peut y avoir du goudron) avant que les promeneurs plus tardifs vous rejoignent.
L'eau de la mer est superbe, d'une belle clarté et le bain fut agréable.
Au passage, admirez les vieux oliviers :
Au retour, par le même chemin, on rencontre plein de promeneurs, ils ont un peu chaud !!
Très vite, nous revoilà au port de Sougia
On peut pour le fun de la balade en mer revenir en bateau (téléphoner au Captain Georges), mais il vaudrait mieux se regrouper pour partager le prix.
L'après-midi fut consacré à la sieste et à baignade / bronzette sur la plage Est, avec rinçage à l'une des deux douches.
Le soir, dîner à la taverne Polyphemos en retrait du bord de mer, accueil chaleureux commercial, beaucoup de monde ici comme dans les autres tavernes.
tsatsiki, lapin, porc mariné grillé, deux 1/2l de retsina, eau minérale = 28,90 € (desserts offerts).
Dernier verre dans une taverne sur le front de mer. la vie est belle.
Le lendemain, nous allons continuer vers l'ouest et donc arriver sur la Côte Ouest de la Crète.
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Re: Mai Juin 2014: Suite3 = Crète Côte Sud
Merci Pit pour le voyage imaginaire que je viens de faire en regardant ton reportage .
J'espère que je saurai dépasser ma trouille des pistes étroites pour aller voir cette fabuleuse contrée .
Bonnes fêtes de nouvel an
Cordialement
JF
J'espère que je saurai dépasser ma trouille des pistes étroites pour aller voir cette fabuleuse contrée .
Bonnes fêtes de nouvel an
Cordialement
JF
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Re: Péloponnèse, Cythère + Crète en CC (2014)
Les compte-rendus concernant la Côte Est et la Cote Sud de la Crète sont terminés et en ligne !
Il ne me reste plus à rédiger "que" la Côte Ouest de la Crète et aussi tout le parcours par le chemin des écoliers sur le continent grec (plus de 3 semaines) où nous sommes passés dans des coins plutôt pas connus des touristes, et néanmoins très chouettes.
Il me reste aussi à exploiter toutes nos notes et photos sur notre périple de cet automne sur la bordure Est du Massif Central.
Il faut que j'accélère, on repart bientôt, enfin presque, il va d'abord falloir décider où aller !
Πού πάμε; (en Français = où allons-nous aller ?)
Grèce ? Pas Grèce ? Scandinavie ? Sardaigne ? Sicile ? Ailleurs .... ???
Il faut qu'on en profite tant qu'on a la santé et que nos pensions de retraites ne sont pas laminées par le coût de la vie ou autre cause.
Les voyages aident à rester jeunes.
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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Re: Péloponnèse, Cythère + Crète en CC (2014)
Bonjour,
Pit etles voyageurs vers Grèce
Aujourd'hui ferry en feu entre Patras Ancona (sous traitant Anek)
mer défoncée
espérons que les passagers vont en sortir, sauvetage en cours (dont 10 français)
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Re: Péloponnèse, Cythère + Crète en CC (2014)
για σου ΠΙτ
θα παμε Ελλαδα φισσικα ! Χρόνια πολλά στο ολουσ
merci pour le partage de ce formidable périple et le temps consacré à la rédaction
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Mai Juin 2014: Suite4 = Crète Côte Ouest
Ce récit se rattache à notre périple en camping-car, plus vaste, du Printemps 2014, dont vous trouverez la présentation ICI dans la même rubrique.
La destination principale était la Crète, mais nous avons au passage visité d'autres régions de Grèce (île de Cythère, intérieur du pays, ...) vu que, étant à la retraite, nous avons tout le temps.
Après la côte Nord, la côte Est et la côte Sud, nous allons finir avec l'Ouest de la Crète et revenir à notre point de débarquement sur cette grande île.
J'ai arrêté le compte-rendu concernant la côte Sud au village de Sougia considérant que toute la région de Paleochora, bien qu'au sud, appartient à l'ouest crétois, un peu moins "sauvage", un peu moins typique.
Vendredi 6 Juin 2014 :
Grand beau temps, 23° au réveil.
Dans la nuit, quelques bruits de musique en provenance de la boîte de nuit qui pourtant semblait assez inactive.
De Sougia, la route remonte vers Moni, Rodovani, Papadiana, elle est bonne et large.
A un embranchement je me trompe et bifurque vers Platanes, ça devient très étroit aussi je m'arrête à côté d'une fontaine (ravitaillement en eau) et je fais demi-tour.
Nous descendons ensuite vers Prodromi, Anhydri et Paleochora : beaucoup de virages, longue et belle descente de plus de 15 kms, avec de jolis paysages et panoramas qui se termine par une gorge.
Paleochora est maintenant un endroit assez touristique, nous l'avions connu "brut de coffrage" en 1978, il y a maintenant de nombreux hôtels, rooms for rent bien confortables, tavernes, un bord de mer aménagé, deux campings, ....etc..., rien d'écrasant, mais plus de pélicans !
En plus des campings situés à 2 ou 3 km du village (un à l'Est et un à l'Ouest vers Gramenos), on peut poser le CC dans plusieurs endroits, en particulier en prenant la piste du bord de mer vers l'est (vers plage de Gialikari), ou vers le port (en dépannage, vaste et plat mais cadre sans charme) ou encore vers l'ouest (vers Gramenos).
Après un tour de la ville et de la presqu'île à pied, on revient au cams que nous avions laissé près de la plage ouest (belle plage de sable, très fréquentée, mais très sujette au vent). Ambiance assez calme vu l'heure.
Paleochora Est, depuis la terrasse d'un bistrot près d'une jetée :
Un bout de la plage de galets à l'est, près de la "ville" :
Le front de mer "urbanisé", c'est là qu'il y avait autrefois des pélicans sur une plage de galets et rochers ! Au fond, sur la colline, les ruines du fort vénitien :
Le port de Paleochora, c'est d''ici que part le petit ferry vers Sougia, Agia Roumeli, Hora Sfakion et aussi vers Gavdos; plutôt désert à cette heure:
La plage Ouest, sans trop de vent, beaucoup d'enfants grecs en balade (c'est bientôt les vacances scolaires) :
Nous déjeunons dans un snack qui surplombe la plage (le Castello), nourriture quelconque (salade grecque, nombreux mézzés, une 1/2 retsina, cafés : 30 €).
Nous décidons, vu le timing, de ne pas profiter des charmes du coin et d'aller de suite vers Elafonisos, afin d'éviter d'y être le weekend.
Pour y aller depuis Paleochora, deux possibilités :
- une courte (30 km), ne s'éloignant pas trop du littoral mais se terminant par une piste d'une douzaine de kms, à l'état pas terrible d'après ce que j'avais lu
- une bien plus longue (50 km), remontant bien loin au nord, mais ne quittant pas l'asphalte.
Nous arrivons au site d'Elafonissos, aussi appelé Elafonissi, vers 16h30, beaucoup de voitures dans l'autre sens, des touristes qui quittent le site.
Le site est très organisé (bars, sun beds et parasols, douches, …), hyper touristique ! Normal, c'est très beau.
C'est un beau lagon, peu profond, une eau superbe, du joli sable blond et rose, situé entre la côte et une petite île que l'on rejoint à pied en se mouillant jusqu'aux cuisses.
Il y a souvent du vent : avis aux wind surfers et autres amateurs d'Eole.
[hr]
Il y a eu ici au 19ème siècle un massacre par les turcs de près de 1000 femmes, enfants et vieillards (sauf les jeunes femmes, bien sûr, qui furent envoyées dans les harems égyptiens).
On dit que le sable de la plage est rose depuis cette tragédie.
[hr]
Nous allons nous baigner et faire le tour du site; il y a encore un peu de monde mais c'est grand, c'est très supportable, et si l'on va plus loin vers l’île, il y a des endroits déserts.
Bien sûr, à la haute saison ça doit être assez dissuasif, le peuple qu'il doit y avoir.
A partir de 18 h, les gens repartent vers leur hôtel, pour la plupart sur la Côte Nord.
Il y a d'énormes parkings où l'on peut se poser, pas forcément autorisés pour la nuit, mais en hors saison, si l'on est discret et se positionne dans un endroit écarté, ça ne doit pas poser de problème.
Après la baignade, il ne reste plus qu'une dizaine de voitures sur les différents parkings, sans doute des gens qui veulent voir le coucher de soleil.
Nous décidons pour notre part d'aller vers des coins plus isolés, un peu plus au nord.
Nous prenons la route vers le monastère de Chryssoskalitissa (Notre Dame des Marches d'Or), situé sur un piton rocheux dominant la mer.
Il n'y aurait plus qu'un seul moine !
La visite n'est pas terrible : 2 € par personne, pas grand-chose à voir, seul le site est joli, et encore plus quand on le voit de loin. Depuis le monastère le panorama est malheureusement assez limité.
Le petit parvis du monastère, atteint après quelques marches (vu que nous sommes impurs, nous n'avons pas vu la marche en or !)
Depuis un point haut du monastère, vue vers l'Ouest :
Une photo trouvée sur le web :
Le parking du monastère pourrait servir de bivouac mais il est sans charme.
Et il paraît que dans la journée il y a de nombreux cars et voitures de touristes et de pèlerins.
Deux autres coins de bord de mer que je visais s'avère difficile à trouver et/ou avec un accès très étroit et emplacement tout petit : un mini port au fond d'une baie et le «lac» blanc (Lefka Limni).
Pas de problème, j'ai un troisième endroit sous le coude.
Nous continuons donc à suivre la côte vers le nord et nous posons dans un coin isolé, tout près de la mer. Nous serons tout seuls, juste deux ou trois voitures passeront sur la route à 150 m.
Nous aurons droit à un magnifique coucher de soleil.
Après ce beau coucher de soleil, la nuit fut paisible.
Samedi 7 Juin :
Grand beau temps.
Nous passons par Livadia, route étroite, et rejoignons la "grand" route. En contrebas de Kampos se trouve une petite plage (Afrotolaki) et un mini mini port, où il est sans doute possible de se poser si on brave la petite route d'accès.
A Sfinari, nous allons faire un tour vers le bord de mer.
Arrivés au bord de l'eau, à droite part une piste étroite, mais OK, de 1 ou 2 km qui va vers un mini port, absolument désert : on peut s'y poser mais ça manque de charme et ce n'est pas terrible pour la baignade.
A gauche, on arrive assez vite à une plage plus sympa (sable et galets), un robinet fontaine, quelques tavernes et, surprise, une pancarte "Camping"; en fait il s'agit d'un terrain au bord de la mer mis à disposition des campeurs par un des taverniers.
On peut aussi se poser sur le parking des autres tavernes. Douches de la plage !
Dans tous les cas, il faudra prendre contact avec eux, et, en contrepartie, être un minimum client.
Il y a trois CC de posés, un profilé, un fourgon et un T5. Un coin calme et reposant (sauf sans doute le samedi soir).
Nous prendrons juste le café et quittons ce coin agréable et pas très connu, en direction de Platanos.
Nous dominons bientôt la grande baie de Livadia plus connue sous le nom de Phalasarna, les nombreuses serres plastiques (on n'y fait plus attention depuis déjà quelque temps !) et les belles plages du coin :
Après une belle descente (joli panorama), nous longeons la côte jusqu'au bout de la route au nord, au fur et à mesure ça devient de plus en plus touristique, de plus en plus fréquenté (en plus, nous sommes samedi et les haniotes sont en weekend). Pas de village, juste des hôtels, des bars et des tavernes mais rien d'agressif, et les serres plastiques sont là pour changer le décor.
[hr]
Il y a un site archéologique (c'est l'ancien port de Polyrhinia : voir le début de mon récit Crète Nord) tout au nord de la baie, ce serait grâce à lui que ça ne s'est pas construit.
Pas grand chose à voir, des ruines de tours carrées, bassins, gros blocs creusés dans la roche : ce serait un ancien quai; en effet pendant l'Antiquité un séisme (suivi d'un tsunami) a surélevé de plusieurs mètres la Crète à l'ouest et le port s'est retrouvé sur la terre ferme (on voit aussi en hauteur une encoche de corrosion marine sur quelques plages de la côte sud ouest : Lissos, ...), et au contraire le littoral s'est, je crois, enfoncé dans la mer du côté Est de l'île.
[hr]
Deux belles plages de sable, une tout au nord et une plus grande, au milieu de la baie. Beaucoup de parasols et de sunbeds, des bistrots ....
Au-dessus de la Big Beach, belle plage de sable très organisée , il y a un grand parking, où les voitures commencent à affluer, on se gare pour faire un tour :
A part ça, peu d'endroits à notre goût pour se poser.
Finalement on se gare tout au sud, le long de la mer, non loin du port et d'une taverne sympa (Captain Nikola), là où les serres plastiques se font encore plus présentes, un coin peu fréquenté par les touristes, une plage de sable enserrée par de petits rochers, juste deux femmes du coin pour peupler l'endroit.
Nous allons déjeuner à la taverne, les pieds dans l'eau (enfin presque, notre table était posée sur le sable) : tsatsiki, très bons poissons frais grillés, avec de bonnes frites, eau + 1/2 carafe de blanc, petits desserts offerts = 30 € pour nous deux, très correct comme prix pour ce coin malgré tout assez touristique, mais pas mal de grecs du coin aussi comme clients.
Après-midi tranquille au bord de l'eau, encore un peu de vent et encore un beau coucher de soleil.
Encore deux jours en Crète avant de reprendre le bateau pour le continent.
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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Re: Mai Juin 2014: Suite4 = Crète Côte Ouest
Dimanche 8 Juin 2014 :
Nuit calme, quelques voitures sur la route toute proche.
Nous retournons à la taverne du Capetan Nicolas pour une connexion Internet, et nous déjeunons chez lui : grosse salade variée, deux gros poissons frais grillés, vin blanc, ... pour 36 €.
La veille, nous avions discuté sur le port avec le "captain" d'un petit bateau.
Il propose une balade de l'après-midi (de 14h à 19 ou 20h) vers le lagon de Balos et l'île de Granvoussa, pour 25 € par personne et ça nous tente car les autres façons d'aller là-bas, c'est :
- prendre de gros bateaux de croisière (400 personnes à bord, musique à fond, ambiance "la croisière s'amuse" ...) partant du port de Kissamos à 10h du matin, retour à 18 ou 19 h, prix 25 € par adulte (plus prévoir celui du repas à bord ou son casse-croûte). Nous avions vu le topo lors de notre arrivée en Crète ! Il parait qu'en Juillet Aoùt certains jours il peut y avoir plus de 1000 personnes transportées
- y aller avec le cams par une piste d'environ 10 km (il y a un droit de passage modique à acquitter), piste sur laquelle les avis divergent : certains disent qu'elle est OK, d'autres disent qu'elle est mauvaise; d'après ce que l'on voit sur Google Earth, c'est faisable avec le fourgon, mais question = de quand date les photos et aussi la piste se termine par un parking (avec une kantina en saison), il peut s'avérer très encombré et il devait l'être ce jour là vu les nombreuses personnes qui arrivaient ou repartaient par le sentier d'accès. Il y aurait 20 mn pour accéder à pied au lagon (et 30 mn pour remonter !).
- y aller à pied : depuis Kaliviani par la piste ou, sans doute plus agréable, par un sentier partant du site antique de Phalasarna, soit dans les deux cas pas mal de distance : 2 x 13 km par le sentier, et aussi un peu de dénivelée + et - , et dans un milieu du genre aride.
Nous serons 10 touristes plus les 3 marins du bord pour une capacité totale d'une vingtaine de personnes.
L'équipage est sympa, baragouine l'anglais, les passagers sont conviviaux (deux jeunes familles allemandes avec chacune deux enfants, je peux réviser mon allemand).
Nous quittons le port (on aperçoit le cams à l'arrière plan) :
Au bout de 40 mn, après avoir longé de très près les falaises de la côte, nous arrivons à Balos où il reste un seul gros bateau, ancré au sud à l'extérieur du lagon (on en aperçoit un autre près de l'île de Granvoussa), une dizaine de petits bateaux et hors bord sont au mouillage en avant du lagon, donc énormément de monde sur la plage.
L'arrivée vers le lagon :
Nous débarquons au nord du lagon et décidons de partir explorer sur la droite dans la petite île de Tigani, en direction d'une chapelle isolée depuis laquelle on a une vue un peu plus générale du site :
Vue sur la partie Nord du lagon, avec notre bateau :
Vue sur la partie Sud du lagon :
Après un petit bain, je vais faire le tour du site pour prendre un peu de recul, et je constate que les "croisiéristes" commencent à regagner leur bateau.
Vue vers l'île de Tigani et la chapelle :
Vue vers l'île de Granvoussa où nous irons un peu plus tard :
Faisons comme tous les touristes qui sont encore là, allons profiter de la plage et du lagon; il faut aller très loin pour avoir de l'eau à la taille, l'eau présente de belles couleurs et elle est super bonne (mais attention, il y a des boules de goudron par ci par là !)
Conclusion :
le site est joli, la plage de Balos est agréable avec ses langues de sable blond et rose mais nous préférons Elafonissos.
Et je vous recommande soit d'y arriver tôt soit un peu tard pour éviter la foule amenée par les bateaux depuis Kissamos, car ça gâche un peu le paysage.
Nous rejoignons notre bateau vers 17 h et direction l'île de Imeri Granvoussa sur laquelle se trouve tout en haut les ruines d'une forteresse vénitienne.
Des voiliers sont au mouillage dans la crique, nous accostons à une petite jetée au sud de la plage. De l'autre côté, il y a les restes d'un bateau qui a fait naufrage il y a longtemps.
Je demande à un des grecs du bord " πόσο καιρό για να ανέβει εκεί;" ce qui se prononce "póso kairó gia na anévei ekeí?" ce qui veut dire 'combien de temps pour monter là haut ?' (j'ai regardé mon dico avant !!)
Il me dit 10 mn !
Tu parles ! Il y a près de 150 m de dénivelée, nous n'avons pas chômé et il nous a fallu le double.
Un peu de la végétation du coin vers le départ du sentier qui monte à la forteresse :
Le sentier a connu des jours meilleurs (il y a longtemps), ici à l'approche de la citadelle :
On commence à bien dominer la situation, mais on est un peu essoufflé !
On arrive au but :
La forteresse occupe une grande surface, un triangle dont chaque côté fait près de 800 m - 1 km; 3000 hommes y vivaient dans les périodes fastes.
Il ne reste pas grand chose à l'intérieur mais le panorama est superbe !
Après les Vénitiens, les turcs occupèrent la place jusqu'en 1921, avec un intermède entre 1825 et 1830 où les rebelles crétois s'y maintinrent mais furent délogés car pour vivre ils devaient se livrer à des actes de piratage et ça n'a pas plu aux anglais et autres puissances.
Vue vers le lagon de Balos :
Il est temps de rejoindre le bateau :
Vers la plage, il y a un bar, il reste quelques rares personnes, sans doute des occupants des voiliers. Sur la plage, des campeurs se préparent à bivouaquer dans leurs petites tentes à l'ombre des tamaris.
Nous serons de retour au port à presque 20 heures après cette après-midi bien agréable.
Nous avons préféré l'ambiance de Granvoussa à celle de Balos, mais bien sûr on ne peut pas comparer car nous n'étions pas à Granvoussa quand les gros bateaux y étaient.
Nous prenons congé de l'équipage et des allemands et il faut décider où nous allons nous poser pour la nuit.
Comme j'ai remarqué que notre coupon Camping Crète était plein (nous avions pratiqué 5 campings sur la petite douzaine qui existe dans l'île), cela nous donne droit à une nuit gratuite pour le 6ème; on décide donc d'aller près de Kissamos au camping que nous n'avions pas pratiqué à l'arrivée.
Ce sera donc le camping Nopigia qui nous verra terminer notre périple en Crète avant une petite nuit sur le port d'embarquement.
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Re: Mai Juin 2014: Suite4 = Crète Côte Ouest
Lundi 9 Juin 2014
Après une très bonne nuit au Camping Nopigia, corvée de lessive et nettoyages divers.
Petite balade pour voir la petite plage du camping de l'autre côté de la – toute petite – route (sable et galets) et la piste qui continue à l'Est vers une petite église (Panagia Myrtidiotissa) où l'on se cogne au début de la péninsule de Rodopos (il y a là quelques toutes petites plages dans les rochers pour ceux et celles qui chercheraient à s'isoler).
--- Le site web du camping Nopigia
Les emplacements sont petits (pas suffisants pour les CC de plus de 6,50m de long) car le camping a été conçu à une époque où le camping c'était sous la tente !
Mais sinon ce camping familial est très correct, bien ombragé, et calme (en tous cas quand on y était !), il y a un mini market, un restaurant, le WIFI gratuit, un bar et une belle piscine. Les parents ne sont pas très polyglottes mais le fils qui arrivera vers le soir parle bien l'anglais.
Puis courses au Carrefour de Kissamos et achat des billets du ferry pour Gythio.
Obligé de payer les billets en cash, et pas moyen de négocier; le patron de la petite agence de voyage (il y en a deux en tout mais les autres étaient plutôt nuls, ils n'avaient pas l'air de vouloir travailler) nous dit «ce sera 195 € en espèces pour vous et le fourgon».
Pourtant, un camping-cariste rencontré le lendemain du débarquement à Kissamos m'avait dit que cette agence acceptait la carte Visa mais, lui, il réservait plusieurs semaines à l'avance (et il avait dit au patron, c'est Visa ou je vais voir ailleurs et je pars d'un autre port).
Nous, nous voulons prendre le ferry ce mercredi et débarquer à Gythion, pas envie de passer par Le Pirée, donc il sait que je suis coincé. Obligé d'aller chercher du fric à la banque !
L'après-midi, vu le beau temps, on profite de la piscine du camping.
Le camping était assez vide quand on est arrivé mais il se remplit un peu en fin d'après-midi. Je discute un peu avec le voisin, un allemand en vadrouille.
Nous rencontrons un jeune couple de Grenoble qui parcourt la Grèce sac au dos à pied, en bus, en stop, ils ont eu quelques galères mais ils sont heureux (= nous, il y a des lustres !)
Le soir, nous allons dîner à la taverne du camping, au bord de la piscine, il fait bon.
Nous serons les seuls clients, le chant des crapauds nous tiendra compagnie.
Pas beaucoup de choix, pas de carte, c'est la maman qui cuisine, ce n'est pas encore la saison : tsatsiki, côte de porc et pavé de poulet grillé, frites, 1/2 de vin blanc, le tout pour 20 € à deux (très correct et copieux, mais pas de desserts offerts).
Mardi 10 Juin 2014 :
Toujours grand beau temps le matin, puis petit vent et quelques gouttes.
On déjeune à la taverne du camping : salade grecque + 4 brochettes de porc avec frites + 1/4 de vin blanc pour 14,50 € pour nous deux (et cette fois petits desserts et petits rakis offerts !).
Après avoir fait le plein d'eau, nous partons du camping après 14 h.
On s'arrête à la plage Est de Kissamos (douche de plage pour se rincer), petit bain de mer et sieste, puis nous allons nous poser en retrait du port, sur le terre-plein du bord de mer, près du bâtiment de la police maritime, là où nous avions couché en débarquant dans la nuit.
Il y a déjà un T5 d'installé, un autre CC viendra s'y poser plus tard, et un autre ira dormir sur le quai.
Notre bateau est là, bien amarré, l'équipage s'affaire à bord, tout va bien.
Nous assisterons depuis la terrasse du bar au débarquement du bateau qui arrive de Balos et à l'embarquement de sa cargaison de touristes dans une douzaine de cars, des minibus et quelques voitures !
Ensuite, grand calme sur le port, le bar du quai ferme dès que je finis ma connexion WIFI, c'est le désert, plus personne en vue, pas un seul marin, pas un seul pêcheur (le port est à 3 km de la ville).
Nous profitons du beau coucher de soleil au-dessus de la péninsule de Granvoussa et mettons le réveil car demain l'embarquement est prévu à 7h30.
Mercredi 11 Juin :
Nuit plus courte que d'habitude, le jour n'est pas encore levé; il fait beau, 23°.
Nous allons nous positionner un peu avant 7 h sur le quai devant le ferry, le Vincenzos Kornaros (celui de l'aller).
Nous serons seulement 4 CC à bord, plus quelques camions et de rares voitures.
Un dernier regard sur un des bateaux assurant la balade vers Balos :
Départ, comme prévu (!) à 7h30 !
Adieu la Crète.
Courte escale à Antikythira, dont nous verrons cette fois beaucoup mieux le – petit - port de Potamos et ses alentours : il fait jour.
Pour arriver au débarcadère, le bateau s'enfonce dans une baie rocheuse très étroite et il manœuvre sans trop de marge pour mettre la poupe (le cul) à quai :
Aucun véhicule ne débarque ni n'embarque, juste quelques colis sont livrés à l'épicier du coin.
L'île n'est pas bien grande (un peu plus de 20 km carrés), toute en longueur, une cinquantaine d'habitants permanents (plus de 500 au mois d’Août) sur un territoire rocheux et aride.
Elle est surtout connue pour avoir été un repaire de pirates et pour être une étape importante des oiseaux migrateurs.
Elle est aussi, vu le peu d'activités humaines dans l'île, un site de reproduction de faucons d'Eléonore; un centre d'observation des oiseaux y a été implanté par la société ornithologique grecque.
Du point de vue touristique, c'est du genre 'calme' : deux tavernes, quelques chambres à louer, quelques ruines, très très peu de circulation automobile, quelques sentiers pour se promener, quelques rares plages sauvages et de belles falaises
(Je viens de lire tout ça sur le web !).
Adieu Antikythira !
Tout à l'heure nous accosterons à Cythère (que nous avons visité juste avant la Crète, voir le topo que j'ai rédigé) puis ce sera le continent.
Encore quatre semaines à vadrouiller chez les Hélènes puis ce sera le retour en France, nos petits enfants commencent à nous manquer.
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