Le col du Chioula est très connu par les skieurs de fond et promeneurs en raquettes mais il y a aussi des possibilités de randonnées pédestres ou VTT et aussi comme ci-dessous de petites promenades.
Le col est à 1450 m d’altitude.
Il y a deux beaux parkings où se garer le jour et la nuit.
Après notre casse-croûte tardif sur le parking, nous faisons une bonne sieste puis nous allons faire une promenade tout à fait improvisée vers l’Orri d’Igneaux, Pierre Blanche et retour par le refuge du Chioula puis la fontaine des Ivrognes !
Environ 2 heures de balade, aucune difficulté, peu de dénivelée (environ 150 m).
La carte du coin :
On suit d’abord la piste, direction Est, jusqu’au point côté 1601, puis un petit bout du GR107 (celui des «Bonhommes» cathares quand ils allaient de l’Ariège vers la Catalogne).
Très vite, on revient sur nos pas sur la piste et on passe à côté du refuge du Chioula (ouvert) puis d’une construction originale.
Au passage on voit de jolis fleurs :
Ensuite on ne suit pas le sentier qui retourne au col, on part quelques minutes plein Nord jusqu’à arriver sous une ligne à haute tension où nous bifurquons plein Ouest et descendons jusqu’à la route.
On la suit et on voit la très belle fontaine des Ivrognes, qui coule bien et qui peut servir de point de ravitaillement (mais il y a peu d’espace pour se garer, le CC mordra bien sur la route).
Retour au parking et nous décidons d’y passer la nuit. Après 19 h, le parking se vide, nous serons tout seuls, et la circulation sur la route se calme, la nuit sera tranquille.
Pour info :
le village suivant, Prades, est agréable, il y a un resto correct avec un très bon accueil.
C’est un village fortement marqué par les Cathares, comme toute la région (cf Montaillou, Comus, Camurac, ...etc...); il reste à Prades une petite enceinte fortifiée, un beau puits restauré il y a quelques années et il y a aussi plusieurs fontaines dont La Marianne.
Peu après Prades, on passe du département de l’Ariège à celui de l’Aude et on entre dans le pays de Sault, encore une contrée méconnue de beaucoup et ça nous plaît !
Nous avions prévu de passer la nuit sur un parking de la petite station de ski de Camurac (altitude 1500 m, un désert en ce début Juin) et de faire une rando le lendemain vers le Pic de Serembarre, en suivant les crêtes puis le GR7.
Mais vu le temps (brouillard, froid, pluie et limite neige) nous sommes redescendus nous réfugier plus bas, au petit camping de Belcaire.
Une accalmie lors de notre attente sur le parking de Camurac :
Souci : après avoir bien marché et nous avoir réchauffé à Camurac, le chauffage nous lâche : au camping je l’ai basculé sur le 220 pour essayer pour la 1ère fois ce mode et là plus rien, message d’erreur et qui plus est, le Truma ne marche plus sur le gaz non plus !
Un appareil tout neuf, qui a été testé longuement par Isère Evasion (plus de 48 h) !
Je n’avais pas voulu emporter notre petit chauffage électrique; le froid nous oblige à sortir pull- overs et polaires (+ 5° dans le camion en début de soirée), heureusement le gérant du camping nous prête un petit radiateur à bain d’huile.
Merci à lui.
On patiente une journée à Belcaire, on teste le restaurant du village (très correct, pas cher) mais le beau temps se fait désirer, donc pas de rando, et le froid est toujours là et le Truma ne veut pas démarrer, toujours le même message E516H !
Donc descente vers Rivesaltes pour avoir l’avis d’un artisan spécialiste CC (Repar Loisirs) que nous a recommandé un ami. Il travaille une petite demi-heure avant de nous dire qu’il y a un code erreur plus précis sur la carte électronique et qu’il faudrait aller voir l’atelier agréé Truma à Céret vu que l’appareil est sous garantie.
Il ne demande aucune rétribution pour le temps passé : sympa.
Nous décidons de faire l’impasse sur le chauffage pour ne pas être immobilisé un jour au moins et sans doute plus à attendre la réparation.
Et il fait maintenant beau et chaud, les prévisions météo sont bonnes, on ira quand même acheter un petit chauffage au cas où.
A suivre avec d’autres balades et visites plus au sud.
