54 jours de nomadisme et 5400 km parcourus.
A cause de mes soucis de talalgie, nous n’avons pu partir que début Mai, donc 2 petits mois et pas trois comme d'habitude à cette période de l'année, et je n’avais pas du tout préparé le périple, on s’est donc décidé au fur et à mesure, c’est l’avantage du nomadisme à roulettes !
Cependant, j’avais dans l’idée de revenir sur le versant sud des Picos de Europa et de la Cordillère Cantabrique que nous avions effleuré il y a quelques années.
Nous avons été un peu pris par le temps, il fallait être revenu début Juillet dans l’Isère, donc encore une fois on a juste effleuré ces montagnes car on a traîné en chemin.
*** --> Cliquer pour découvrir le parcours suivi pendant ces deux mois
D’abord un peu de Massif Central puis descente vers le Midi, ensuite les Corbières et le Pays de Sault (celui de l’Aude).
Traversée rapide en Andorre, puis descente vers l’Ebre et cap à l’ouest vers Logrono.
Exploration du versant sud des Picos de Europa (Montana Palentina et autres massifs),
Ensuite plus au sud Astorga où l'on rejoint le Camino Frances que l'on suit un moment avant de dévier vers la province d’Ourense en Galice, proche du Portugal.
On remonte ensuite au Nord Ouest et on rejoint l’océan au-dessus du Cap Finisterre, un coin de littoral atlantique que l'on aime bien.
Retour par l’intérieur des Asturies, puis du Pays Basque espagnol et de la Navarre.
On quitte l’Espagne par Quinto Real pour arriver en France par la vallée des Aldudes, puis on regoûte un peu de Pays Basque français, avant de traverser les Pyrénées jusqu’à l’ouest de l’Ariège.
Au final, remontée vers le Massif Central pour éviter le littoral puis Ardèche et Drome avant de rentrer à la maison.
Traversée rapide en Andorre, puis descente vers l’Ebre et cap à l’ouest vers Logrono.
Exploration du versant sud des Picos de Europa (Montana Palentina et autres massifs),
Ensuite plus au sud Astorga où l'on rejoint le Camino Frances que l'on suit un moment avant de dévier vers la province d’Ourense en Galice, proche du Portugal.
On remonte ensuite au Nord Ouest et on rejoint l’océan au-dessus du Cap Finisterre, un coin de littoral atlantique que l'on aime bien.
Retour par l’intérieur des Asturies, puis du Pays Basque espagnol et de la Navarre.
On quitte l’Espagne par Quinto Real pour arriver en France par la vallée des Aldudes, puis on regoûte un peu de Pays Basque français, avant de traverser les Pyrénées jusqu’à l’ouest de l’Ariège.
Au final, remontée vers le Massif Central pour éviter le littoral puis Ardèche et Drome avant de rentrer à la maison.
Les panneaux solaires ont été bien mis à contribution, le frigo a bien travaillé et a bien tiré sur la batterie, nous ne nous sommes jamais branchés sur le secteur, vive le Lithium.
Descente vers l’Espagne depuis l’Isère
Visites ou re-visites, plus ou moins rapides, de villes, villages et monuments et aussi quelques balades et randos faciles.
Première halte à Lupé (Loire), village tranquille avec un parking derrière l’église
Montfaucon en Velay (Haute Loire), village sympa, aire CC OK mais nous avons préféré le grand parking sous la chapelle Notre Dame. Les ressources : 3 boulangers, plusieurs bouchers et commerces alimentaire, plusieurs bistrots, deux églises et une voie verte !
Particularité de ce bourg = une concession CC qui semble très fiable, les clients viennent de loin. Nous y avons acheté une chaise pliante pour remplacement suite casse.
Halte déjeuner au Chambon sur Lignon, route vers Le Cheylard et Mézilhac (petite départementale «intéressante» entre ces deux bourgs, voir street map).
Nuitée à l’Arreilladou
Puis descente vers Aubenas et Alès.
Vezenobres (Gard), visite rapide de cette petite cité médiévale perchée sur une colline, belle architecture, jolies ruelles et beaux panoramas. Il faudra revenir, c’est au piémont des Cévennes et proche de la Provence
--> http://www.cevennes-tourisme.fr/accueil ... vezenobres
Galician (Camargue) : balade le long du canal jusqu’à la Tour Carbonnières, ce n’est pas le week-end donc pas trop de monde, c’est ce qu’on espérait. Nous y restons 2 nuits,
Valmagne (Hérault), jolie abbaye cistercienne, la cathédrale des vignes, vignoble réputé (vins bio). Originale avec ses foudres en bois dans la nef et sa croix en ceps de vigne
La visite vaut le coup, prévoir une à deux heures; en saison il semble prudent de réserver.
--> https://www.valmagne.com/le-monument-historique/
Marseillan (Hérault),
Deux nuits à l’aire naturelle de camping de Villemarin : calme, beaux emplacements ombragés, très bons plats cuisinés par la gérante (par exemple gambas grillées, grosses moules farcies). Bon Picpoul de la propriété, prix correct. On charge la soute !
Un endroit à recommander mais doit vite se remplir.
--> https://www.campingdevillemarin.fr/aire ... amping.php
Balade en bateau (1 heure) sur l’étang de Thau et les parcs à moules et huîtres : guide intéressante mais c’était le week-end, à éviter si vous pouvez ! On s’est garé avec le cams près du port Tabarka. Dans le port principal, une grosse maison a son toit recouvert d’aluminium poli avec des reflets qui varient selon le moment.
Mayronnes (Aude): hameau perdu au fond d’une petite vallée, petites randos à faire sur la bordure du plateau de Lacamp, au départ du parking avant le village. Très peu de réseau.
Boucle du sentier sculpturel et continuation (aller-retour) vers Caunettes (3h30), une balade agrémentée de ci de là par des sculptures en pleine nature, entre vignes et garrigues.
→ https://www.tourisme-occitanie.com/fr/f ... 110000010/
Le lendemain boucle vers le plateau de Lacamp repéré sur la carte à cause de son isolement (environ 6 heures de randos dont 1 heure de pause cause chaleur), sentier sauvage et sinueux, peu d’ombre, paysages lointains perdus dans la brume de chaleur.
Salza (Aude): reconnaissance vers ce tout petit village au bout du monde, route très étroite (voir Street Map !)
Courses et déjeuner à Espéraza, Il fait chaud !
Pays de Sault (Aude)
Après Belcaire, le bourg principal du plateau de Sault, on arrive à Camurac qui est un petit village calme, le plus haut du département (alti 1250); une petite station de ski exploite les pentes entre 1600 et 1800 m d’altitude. Parkings possibles en bas ou en haut. Des fontaines, une épicerie, une petite auberge, un camping et un centre équestre
Depuis Camurac village ou station, plusieurs randos sont possibles.
Bivouac près du col du Teil Camurac 1600. C’est ici que, sous la neige, début Juin 2019, nous avions inauguré le chauffage du fourgon : il marchait bien mais s’était arrêté quand on était descendu plus bas !! Mai 2022 = il fait chaud, chauffage inutile !
Roc de Quercourt, belle boucle, beaux panoramas vers le Capcir, les montagnes d’Ax les Thermes et le Pic St Barthélémy
--> https://www.visorando.com/randonnee-roc-de-quercourt/
Comus, à quelques kilomètres de Camurac est un village encore plus calme, mais avec quand même deux restaurants.
Depuis Comus, on peut choisir de randonner au-dessus du village, ce que nous avons fait, ou préférer de suivre le chemin des Bonshommes et parcourir les gorges de la Frau, ce que nous ferons lors d’un prochain passage
Pour ceux qui ne connaissent pas le coin, nous sommes en plein pays cathare; à proximité de Camurac , il y a le village de Montaillou qui est évoqué dans un roman d'Emmanuel Le Roy Ladurie,
Non loin de Comus, il y a le château de Montségur (on le voit au loin sur une des photos ci-dessus). Le chemin des Bonhommes (GR107) arrive de Montségur par les gorges de la Frau.
A suivre, un de ces jours, avec la suite du parcours en Ibérie.
Le camping-car en famille avec une capucine Bürstner A535-2, puis un Pilote Atlantis A2, un intégral Itinéo SB720, et enfin un fourgon Campérêve CamperVan XL. 
