Escapades Hautes Alpes début Septembre 2023

[Pit]

Encore de jolis coins !

Après notre randonnée vers le Signal de La Grave, depuis Le Chazelet (--> C'est là ), nous avons fait une halte pour la nuit au col du Lautaret où il y a avait beaucoup de camping-cars (une trentaine !)

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Le lendemain, route vers Cervières, et plus précisément vers les Fonts de Cervières.
Une jolie petite route qui est bien étroite, jusqu'au mur des Aittes (reliquat d'une ligne type Maginot), il y a des passages délicats et c'est normalement interdit aux CC : le croisement est déjà très délicat pour deux voitures, donc être prêt à faire marche arrière sur une certaine distance; les fourgons d'artisans y montent, faut bien qu'ils travaillent.
Résultat : on a juste aperçu un Trafic caché dans les bois près de la rivière.
On a traversé le torrent pour trouver notre coin après un peu de piste, avant le marais. Alti 1900 m mais il fait bon.

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De bonne heure, le lendemain nous continuons la route vers les Fonts où il y a un petit parking à l'entrée, alti 2040m
Nous partons pour une randonnée en direction du col du Péas (alti 2600m), après avoir salué le gérant du refuge, ils sont en plein travaux mais ils pourront nous accueillir pour un casse-croûte.

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Pour ceux qui connaissent, un sentier sur la droite, donc rive gauche du torrent, part vers le lac des Cordes.

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On fait demi-tour un peu avant le col,on a faim et le casse-croûte nous attend au refuge !

[augras]

Une bien belle balade à prévoir : merci @Pit,

[Pit]

Après Cervières, nous sommes passé par le Col d'Izoard, si proche et si chouette.
Attention : certains jours en ét , la route est uniquement pour les vélos. Ce n'était pas le cas lors de notre montée.
Mais il y avait du monde : des motos, des voitures, des CC et énormément de cyclistes.
Par chance, nous avons pu nous garer au parking du col, ce qui n'a pas été le cas des autres CC.

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De bien jolis paysages

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Un sentier bien tentant

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A noter :
l'itinéraire vers le Col des Portes et le Pic de Rochebrune était interdit, danger éboulement chutes de pierres.

Nous sommes redescendus côté Arvieux Brunissard et avons très bien déjeuné au Jamberoute, en face des pistes de ski, et au départ du chemin vers la vallée de Clapeyto, un joli coin des Alpes, très recommandable.

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[hva]

Superbe. il est temps que je me remette a la rando .

[penkalet]

Merci pour ce partage qui me rappelle de bons souvenirs encore récents

On avait déjà remarqué qu’on avait des photos prises au même endroit

[Pit]

L'Izoard est trop proche du Queyras, aussi direction à l'Est pour retrouver cette jolie contrée et lui faire un petit coucou; nous ne l'avions pas visité depuis plusieurs années, notre 1ère escapade fut en 1974 pour un peu de randos ski de printemps. Souvenirs souvenirs ....
Depuis, c’est plus couru mais en Septembre c’est pas vraiment encombré : des véhicules de randonneurs posés un peu partout, et quelques CC et fourgons restant pour la nuit.
On est dans le parc naturel, donc le camping est interdit mais il y a un parking officiel CC au bout de la route à l’Echalp, et au-delà en suivant la piste il y a encore une certaine tolérance hors saison : rester discrets.

Nous allons nous poser, après les sympathiques villages d’Abriès et de Ristolas, après l'Echalp, au bord de la rivière, près du gué (qui sert un peu au 4x4 du berger qui a ses moutons de l'autre côté mais y a des cailloux dont il vaut mieux connaître l'emplacement !).

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Il y a quelques autres endroits charmants dans dans les bois de mélèzes, non loin du torrent; quelques fourgons et CC s’y sont posés; on peut aussi aller tout au bout de la piste autorisée à la circulation, il y a un beau parking, il perd le soleil assez vite l’après-midi mais il est proche du site d’escalade de la Roche Écroulée et bien sûr il fait gagner quelques kms quand on va grimper vers le Viso.
Quant à nous, on s’est contenté d’une boucle depuis le parking de l’Echalp jusqu’au belvédère du Viso, aller par une rive, retour par l’autre.

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Au passage, on a laissé le sentier du GR 58 qui monte vers les lacs (Egourgéou puis Foréant) et vers le Col Vieux près du Pain de Sucre : trop long pour nous, mais vraiment à faire si vous avez de bonnes jambes !
Notre balade fut très agréable, météo superbe, pas trop chaud, et les montagnes sont superbes, le Viso toujours aussi beau !

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Trempette dans la rivière pour se rafraîchir avant l'apéro !
Environ 8 km et 400 m de dénivelé, une balade cool.

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[Pit]

Nous restons un peu plus dans le Queyras; on fait quelques courses à Abriès, le village est plus pimpant, avec plus de commerces et bistrots, que dans nos souvenirs.
Nous prenons la petite route qui va vers le Roux et on se pose sur le parking qui vient de se créer près de la nouvelle remontée mécanique de la Brune dont les travaux viennent de se terminer; elle a été mise en service cet hiver et va bougrement rendre service aux skieurs qui après la belle descente depuis le sommet de Gilly ou l’itinéraire par Valpréveyre étaient obligés de prendre la navette bus pour revenir à la station.

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Ce coin du Queyras permet de très belles randonnées à ski, et quand la station est fermée, les pistes sont (étaient) très agréables à monter et à descendre
Après cet intermède ski et souvenirs, revenons à nos moutons soit une randonnée à pied qui part du parking pour monter au Roux d’Abriès, le seul hameau montagne habité toute l’année dans la commune d’Abriès.
La montée est rude pour nos vieilles pattes; on a une belle vue sur le parking, fourgon caché par les arbres.

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On passe devant l’église

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Les maisons sont bien rénovées, le hameau doit être agréable à vivre quand les conditions de neige ne sont pas trop dures.
Au bout du village, on prend un sentier qui monte fort, on salue les ânes (ou c'est l'inverse ?)

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Vues vers le hameau en contrebas du sentier, on distingue la piste de la Brune

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et on se dirige vers l’oratoire

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puis on traverse un petit ravin et on arrive à Pré Roubaud, un hameau avec un magnifique bâti, toujours en cours de rénovation. Il avait été détruit par les italiens en 1944, trop proche de la frontière; il comptait une quarantaine de maisons, une dizaine ont été reconstruites.
Un panneau permet d'en savoir plus sur la rénovation du hameau où nous allons arriver

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Four à pain intéressant, à visiter, plusieurs panneaux explicatifs

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La chapelle, consacrée à Notre-Dame des Neiges, date du XVIIe siècle; c’est le seul édifice qui était debout, bien que dans un état pas fameux. Le chantier de la chapelle s’est terminé à l’été 2022 après 2 saisons de travaux

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D’autres maisons sont en cours de rénovation

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Une très jolie fontaine circulaire, faite de planches cerclées de fer, l’eau arrivant par une borne en bois, date du début du XXe siècle

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Très joli sentier pour nous amener dans la vallée du Bouchet

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Le parking du départ est tout près à vol d'oiseau

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Déçu par le hameau de Valpréveyre, les maisons et chalets d’alpage des années 70 sont devenus des résidences secondaires, jolies certes mais ce n'est pas la même ambiance … ; la route piste est bien meilleure que dans le temps, ceci étant lié.
Quelques fourgons et tentes sont posés dans le camping municipal, très recommandable, bon point de départ pour de belles randonnées en altitude (mais uniquement ouvert l’été).
On traverse le camping pour revenir à notre parking par l’autre rive du torrent du Bouchet, ombre bienvenue.

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Petite chapelle cachée dans la végétation, juste au-dessus du parking

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Une petite randonnée très agréable, 8 kms, avec un peu plus de 400 m de dénivelé car beaucoup de petites montées et descentes.
Aucun randonneur en vue pendant toute la durée, juste un peu de monde à Valpréveyre.

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Nous avons ensuite quitté le Queyras, mais comme on a encore quelques jours avant notre rendez-vous en bord de mer, nous poursuivons vers un autre coin du 05 où j'ai de bons souvenirs.

[Pit]

Notre dernière halte dans les Hautes Alpes sera pour Crévoux, un petit village de montagne où j’ai fait un stage en vue de l’obtention du diplôme fédéral d’accompagnateur en montagne il y a un certain nombre d’années, c’était en 1981 !
Crévoux est situé à une quinzaine de kms d''Embrun, dans une des vallées qui part vers l'Ouest, et donc vers l'Ubaye.
Le village est à 1600 m d'altitude et fait face au parc national des Ecrins. Au nord de Crévoux, c'est le secteur de Vars et de Risoul, au sud c'est celui des Orres.
Route d'accès sans problème, mais si vous allez vers le village, il est préférable d'en faire le tour et de viser les parkings du haut, puis visiter à pied : petites maisons alpines blotties autour du clocher à bulbes de l'église, quelques cadrans solaires. Cette vallée offre un très beau cadre alpin, avec un adret, rive droite du torrent, très rocheux et un ubac rive gauche boisé avec beaucoup de mélèzes.
C'est un coin authentique, aussi agréable l'été que l'hiver, station de ski créée en 1937 (super pour le free ride et la rando à ski).
Il reste encore quelques agriculteurs éleveurs et fabricants de fromage.

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Si l'on ne va pas au village, la route continue vers le fond de la vallée.

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D’où partent l’hiver les itinéraires de ski de fond (et aussi de randonnée alpine).
Nous y retrouvons un ami qui habite dans le coin, occasion pour une petite balade et aussi de partager de bons moments.

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On part pour une balade tranquille vers la cabane des Espagnols, qui rappelle le souvenir des 500 réfugiés républicains espagnols réquisitionnés par l'armée en 1939 pour rénover la route menant au Tunnel du Parpaillon.
Vue vers le nord, Pic de Chabrières, Pic de Crévoux, Pointe de l’Eyssina

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Halte à la cabane des Espagnols, un coin très agréable, où nous nous arrêtons, notre ami s’est fait opérer du genou et la rééducation est dure.

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Juste après la cabane débute la piste du Parpaillon, permettant l'accès à une vallée sauvage mais qui les jours de beau temps est très (trop) fréquentée par les cyclistes en VTT (en forme), et aussi des motards, des automobilistes et bien sûr des 4x4 treux.

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Par bonnes conditions, ce versant du col est praticable par un CC 2 RM agile, du moins au début, mais la piste n’est pas entretenue et il faut se préparer plus haut à quelques passages délicats en cas de croisement.
La piste du versant côté Ubaye du col est bien plus problématique, sans parler du passage du tunnel situé à 2 700 mètres d’altitude, bien étroit et long de 500 mètres.
Il vaut mieux parcourir le coin à pied.
Par exemple, une très belle et longue randonnée consiste à monter depuis la Chalp au lac du Crachet puis viser le col plein sud et redescendre sur le tout petit lac de Lalatcha; ensuite rejoindre au mieux en lisant la carte et le terrain (aucune trace, donc si brouillard ….) la cabane de Jaffuel puis la piste du Parpaillon.
Un bon souvenir de mon stage d’accompagnateur (y avait pas de GPS à l’époque !)

A suivre avec une randonnée, partant du parking,combinant une partie classique et une autre qui l'est moins

[Pit]

Suite et fin de cette escapade dans les hautes Alpes.
Nous avons dormi sur le parking en amont de La Chalp, nuit très calme.
De bon matin, nous partons sans notre ami pour une randonnée un peu plus longue : montée à la cascade de Razis puis rejoindre le canal à mi hauteur de la montagne de la Ratelle et du Pellat que l’on suit jusqu’au refuge des Cébières et redescente en fond de vallée.
Randonnée recommandable quand il fait chaud, beaucoup d’ombre : fond de vallée bien orienté, puis parcours essentiellement forestier.
L’itinéraire démarre du parking et rejoint au pont du Plan le chemin de la randonnée.
C’est le début du «Parcours des Fées» (obole facultative de 2€ pour soutenir les artistes et la commune !)
→ Quelques infos sur ce parcours
Le chemin est jalonné tout au long du torrent par une quarantaine d’œuvres d’art plus ou moins bizarres; certaines sont habitables pour une nuit (sur réservation). Il faut lire les panneaux explicatifs sinon c'est un peu ésotérique.

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Nous y avons vu un couple prendre l'air après son petit déjeuner !
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Fin des œuvres d'art, halte et lecture des panneaux obligatoire pour comprendre l'intention de l'artiste.
J'ai une nette préférence pour la nature brute

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On a donc remonté la petite vallée en suivant / franchissant le torrent plusieurs fois, jusqu’au bout, cirque du Razis. Altitude un peu moins de 2000 m à l'approche de la cascade.
Après la cascade (pas très spectaculaire en Septembre), on descend et remonte pour trouver un sentier, cheminant au-dessus d’un canal d’irrigation qui n'est plus opérationnel.
Ce parcours à flanc de montagne est très agréable : on surplombe la cabane de la Sèche et on a une vue générale sur la vallée, la cascade et sur le versant Ouest de la crête des Enfers, le tout à l’ombre des mélèzes, le soleil étant arrivé jusqu'à nous en cette fin de matinée.

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Au bout de ce sentier canal, on rejoint et traverse la piste du Parpaillon, au-dessus de la cabane des Espagnols.
On va surplomber cette piste quelques courts instants, on suit toujours le sentier du canal, en très légère descente, dans un paysage de prés bois (mélèzes essentiellement).
On arrive à un chalet d’alpage tout neuf, avec une fontaine au bon débit; il est inoccupé, on y fera une pause.

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Puis toujours le long du canal, on passe sous le refuge restaurant des Cébières, très bien placé l’hiver et l’été; il vient de fermer.

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Ensuite ce sera une longue descente sur des chemins de terre jusqu’au fourgon.

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Randonnée cool, 11 km, 400 m de dénivelé, 4 heures de marche tranquille.

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Toute cette montagne est parcourue par deux canaux d’irrigation; dans le brouillard et la pluie, ils m’avaient été très utiles comme repères pour la course d’orientation qui clôturait le stage d’accompagnateur.

L’hiver, Crévoux est devenue une petite station de ski intéressante entre 1600 et 2600 m d’altitude, avec des pistes nature se frayant un passage dans la forêt de mélèzes. Ambiance assez différente des grandes stations.

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Suite de notre escapade = bord de mer en famille pendant quelques jours puis très lente remontée depuis les Cévennes vers les Vosges via le Massif Central.

[Eric64800]

Merci pour ce superbe compte rendu
Une région qui nous est inconnue...