Camping-Car: Péloponnèse, Cythère, Crète (2014)
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Re: Péloponnèse, Cythère + Crète en CC (2014)
J'ai terminé le topo sur la Côte Ouest de la Crète.
Sympa pour moi de revivre l'hiver les découvertes du dernier Printemps, pour vous peut-être aussi.
Pour répondre à Skyros :
je ne sais pas si on ira en Grèce cette année, rien n'est encore décidé; c'est vrai que quand on aime on ne compte pas, et il nous reste encore quelques coins à découvrir dans ce beau pays.
Mais de temps en temps, il faut faire un intermède, ça permet de comparer.
En tout cas, Χρόνια πολλά 2015 à toi, et à tous les lecteurs de mon compte-rendu de voyage.
Destrier: 7 Laux, sur mesure Isère Evasion
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
Ce récit se rattache à notre périple en camping-car, plus vaste, du Printemps 2014, dont vous trouverez la présentation ICI dans la même rubrique, avec les liens vers les différentes parties du voyage.
La destination principale était la Crète, mais nous avons au passage visité d'autres régions de Grèce (île de Cythère , Péloponnèse et intérieur du pays) vu que, étant à la retraite, nous avons tout le temps.
Après notre tour de Crète, un parcours d'un mois dans le sens des aiguilles d'une montre, nous débarquons à Gythio (au sud du Péloponnèse pour ceux qui ne connaissent pas) à 16 h le mercredi 11 Juin, après 8h30 de bateau pour une durée théorique de 7h (toujours prévoir un retard possible sur les liaisons maritimes grecques!).
L'arrivée sur Gythio :
On va dire bonjour à Daphné au camping Meltemi, beaucoup plus de monde qu'au mois d'Avril (mais le camping est très grand et les CC s'agglutinent le plus près de la plage !), et on a l'impression d'être en Allemagne, comme non germanophones, il y a nous et un CC anglais !
Il fait chaud, un peu moite, on préfère la piscine à la mer.
Le lendemain, jeudi 12 Juin, après le plein de GO à la sortie de la ville (1,35 € le litre, cash only), nous prenons la route bien connue vers Skala et nous faisons quelques courses au Carrefour à la sortie de la ville.
Nous rejoignons ensuite, via Gouves et Agios Dimitrios, par une bonne route, déserte, la "célèbre" fontaine de Mari, où on fait le plein maximum en eau vu qu'on veut rester plusieurs jours dans un des coins encore sauvages qu'on aime bien.
Note humoristique:
à cette fontaine, si vous voulez prendre une douche en même temps que vous remplissez le réservoir, faites comme Alain, utilisez le gros tuyau en place (la vanne est au-dessus du mur).
Sinon, contentez-vous du robinet à droite de la fontaine, ça ira moins vite mais vous serez plus sec !
Il y a de l'eau en permanence à cet endroit, en provenance des montagnes du sud de l'Arcadie (versant Est du massif du Parnonas); l'inconvénient c'est qu'on se gare plus ou moins sur la route, mais elle n'est pas vraiment passante.
Nous allons ensuite rejoindre notre bivouac près de la plage, la route est maintenant goudronnée jusqu'à la mer.
Nous retrouvons Kostas le tavernier et notre «copain» Nikos, le vieux pêcheur; ils nous reconnaissent; Nikos a toujours la pèche, il pose ses filets tous les soirs et les relève au petit matin.
Nous allons saluer l'allemand du bout de la piste, son fourgon y est installé dans le coin le plus à l'ombre, comme tous les ans depuis 15 ans (il arrive en Avril et il s'en va en Juillet).
Aucun autre CC, aucune tente à proximité, juste un ludospace à l'autre bout de la baie, près du petit port, et aussi une voiture de baigneurs. Plus un camion caisse ventouse, sans doute utilisé certains soirs de fiesta par les jeunes du pays (mais nous ne verrons personne, même le samedi dimanche).
Il fait bon chaud (32° dans le CC); après un petit tour vers la lagune, nous buvons une bière avec Nikos, et on dîne chez nous vu que le frigo est plein.
Vendredi 13 Juin :
Un peu de fraîcheur dans la nuit, grand soleil le matin.
Petite balade vers les criques au sud, le sentier a été bon mais depuis 3 ans le paysan grec qui avait des oliviers par là-bas a laissé tomber (trop vieux), donc maintenant il faudrait vraiment élaguer si on veut aller au-delà de la première crique (en-deçà, ça passe encore).
En tous cas, éviter le short si vous ne voulez pas revenir bien griffé !
Vues vers la baie, on devine notre fourgon :
Dans la première crique, la maison du paysan est toujours debout mais l'abri près de la mer commence à souffrir :
Nous essayons d'aller à la deuxième crique mais on renonce, il n'y a plus de chemin, le maquis a tout envahi sur au moins une centaine de mètres et je n'ai pas pris la machette, elle est restée dans la soute !
Le bâton est utile vu les innombrables toiles d'araignées sur le sentier, et la possibilité de serpents.
Nous restons donc sur la plage pour un bain rafraîchissant,
L'eau est bonne mais il y a énormément de guêpes, nous resterons moins de temps que souhaité.
Le soir, nous en parlerons à Kostas, il nous dit que l'été dernier cela avait été une catastrophe, les clients ne venaient plus, tout le site était envahi par les guêpes, il n'a pas fait beaucoup d'affaires.
Autre nouvelle qu'il nous apprendra :
une piste le long de la mer est en construction depuis le sud ,et sans doute qu'en 2015, elle arrivera jusque là : finie la tranquillité, mais, pour lui, sans doute quelques clients de plus.
En tous cas, l'allemand ne pourra plus bivouaquer dans son coin.
L'après-midi se passera à buller sur la plage et dans l'eau; deux voiliers viennent mouiller dans la baie et profitent du calme.
Le soir, apéritif et dîner chez Kostas : de l'ouzo, 1 litre de vin blanc, tsatsiki, salade grecque, poissons frais excellents, pastèque = 25 € pour nous deux, le même prix qu'en 2012 !
Nikos n'a pas fait les vendanges l'an dernier, il n''a plus de cette excellente retsina de sa propre production : dommage, c'est la meilleure que nous ayons bu en Grèce.
Samedi 14 Juin
La nuit fut chaude, 29° dans le CC le matin, le ciel est blanc, il fera encore chaud aujourd'hui.
Nous partons de bonne heure pour une petite balade vers le nord et une piste repérée lors de la descente, avec l'intention de voir si il y aurait un autre coin de bivouac sympa, vu que la plage de Kostas va être moins tranquille dans le futur.
La piste est très bonne, et pour cause, elle est empruntée par des camions qui vont charger du poisson dans une ferme aquacole !
Et en plus le coin s'avère sans emplacement pour se poser près de l'eau.
Donc demi-tour, on remonte et on prend une autre piste plus haut qui va, peut-être, rejoindre la côte plus loin.
Négatif : elle est bien moins bonne, elle reste en hauteur et elle s'arrête au bout de 2 kms, un sentier a l'air de continuer en direction de Poulithra mais rien de sûr.
On se console avec quelques photos de nature :
Retour à la taverne.
Nikos tient à nous offrir le café; quelques clients grecs sont attablés (c'est samedi).
Dans la baie, il reste un voilier suisse, et un yacht qui nous casse les oreilles avec un jet ski qui n'arrêtera pas de faire des ronds dans l'eau.
Le soir, ouzo et dîner (poissons, bien sûr !) à la taverne avec Nikos; malheureusement le dialogue s'arrête vite quand Kostas n'est pas là car mon grec est quand même embryonique.
Dernière nuit sur place.
Dimanche 15 Juin :
Quelques nuages, 23° le matin, 39° à 11 h.
Nous allons faire nos adieux à Kostas et Nikos, puis on discute longuement avec un couple de français originaire de la région de Gap (Champsaur) qui viennent d'arriver sur la plage; ils voyagent au long cours avec leur grande fille dans un camion frigorifique aménagé de belle façon : le gars avait une entreprise de carrosserie.
Ils s'installent près des tavernes, la piste vers là où nous étions étant un peu étroite pour leur gabarit.
Un truc qui plaît beaucoup à ma femme : un hayon arrière de chargement qui fait terrasse (repose sur les deux pneus de secours).
Très déçue quand je lui dis «pas possible sur notre fourgon, c'est beaucoup trop lourd !»
Un dernier regard en arrière vers la baie:
Nous remontons vers le nord, descente sur Poulithra et Plaka puis Sambatiki, sa plage et son petit port.
Il y a du monde, c'est dimanche, on ne s'arrête pas.
On pose le camion sur un terre-plein au bord de la mer, en arrière du port de Paralia Tirou, devant un petit amphithéâtre, et on casse la croûte; le temps devient orageux, éclairs sur le Mont Parnonas.
Après la sieste, on reprend la route sous la pluie d'orage et on se pose pour la nuit au petit port d'Agios Andreou sur un vaste espace terreux où est déjà installé un CC autrichien.
Le port comporte deux tavernes, il doit être actif par beau temps vu le nombre de petits bateaux de pêche mais là c'est calme, et vu la pluie la température a bien baissé (22° : brrrr!)
Attention,
c'est un coin à éviter quand il pleut beaucoup, vu la proximité de la rivière (la Vrasiotis) ; elle se jette dans la mer à quelques mètres au nord du port.
Le soir, temps calme, plus de pluie (restent les flaques !), très jolie lumière, belle vue sur Nauplie de l'autre côté du golfe.
Des nuées d'hirondelles en rase mottes sur l'eau du port.
La suite nous amènera vers l'Est du Péloponnèse dans des coins plus connus, avant de repartir à l'ouest par l'intérieur, puis de remonter vers le Nord du pays au gré de notre inspiration du moment, en regardant la carte au jour le jour.
Destrier: 7 Laux, sur mesure Isère Evasion
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
Tient ? J'y suis descendu sur le port de Sambatiki, la route bien que goudronnée n'inspire pas confiance tellement elle est étroite, surtout le coup de cul avant le port ? Toujours peur qu'un autre véhicule n'arrives en face. Nous n'avions que notre modus, j'en frémis avec un fourgon ?
On pensait trouver une taverne, on en a été pour nos frais, le temps d'admirer le port, on est remontés.
En faits , à bien observer ta photo, il y a des tavernes sur la plage ? mais vu que ma mine est à déplacements réduits, j'ai pas eu le courage de poursuivre plus loin, alors qu'il y a des voitures ?
Du coup on s'est 'arrêtés à Paralia tirou.
C'est très jolis ce coin de cotes après le débouché des gorges Jolis aussi le village typiquement grec avant le débouché sur la cote, mais bon sang que les rues sont étroites ?
Et que dire du village niché dans la montagne, bien avant les lacets de la gorge ? Ruelles étroites à tel point qu'on a atterris sur la placette en contre bas ??? On avait loupée la sortie en pente abrupte entre les maisons blanches. à gauche. Et tu est passé par la ? Chapeau.
A l'heure ou on y est passé vers 13 h30 on avait la fringale, mais pas facile pour se garer, du coup en se forçant un peu arrêt sans le vouloir à Paralia Tirou le long de la cote et ses innombrables tavernes.
Mort de rire , quand je lit la fin de ce reportage, ça me fait un peu penser à nous: au grés de notre fantaisie , car au départ de Diakopton, c'est la traversée du Péloponnèse plein centre, presqu'à aller à Mégalopolis, on a bifurqué avant vers Pirgos. Après au départ de Kresténa, à plein sur vers Kalamata, c'est au petit bonheur la chance, par des routes à nous faire douter de la bonne direction ?
Généralement je me fie à mon nez (Et à la carte routière aussi) Nous aussi on est à la retraite, mais on avait un ferry à reprendre au retour, pour ton retour en France, avait tu retenu le tient ?
Quand on voit le monde qui embarque à Igouménitsa, on se demande comment font les voyageurs au hasard ? Pour avoir des places avec bagnole ou CC ?
On pensait trouver une taverne, on en a été pour nos frais, le temps d'admirer le port, on est remontés.
En faits , à bien observer ta photo, il y a des tavernes sur la plage ? mais vu que ma mine est à déplacements réduits, j'ai pas eu le courage de poursuivre plus loin, alors qu'il y a des voitures ?
Du coup on s'est 'arrêtés à Paralia tirou.
C'est très jolis ce coin de cotes après le débouché des gorges Jolis aussi le village typiquement grec avant le débouché sur la cote, mais bon sang que les rues sont étroites ?
Et que dire du village niché dans la montagne, bien avant les lacets de la gorge ? Ruelles étroites à tel point qu'on a atterris sur la placette en contre bas ??? On avait loupée la sortie en pente abrupte entre les maisons blanches. à gauche. Et tu est passé par la ? Chapeau.
A l'heure ou on y est passé vers 13 h30 on avait la fringale, mais pas facile pour se garer, du coup en se forçant un peu arrêt sans le vouloir à Paralia Tirou le long de la cote et ses innombrables tavernes.
Mort de rire , quand je lit la fin de ce reportage, ça me fait un peu penser à nous: au grés de notre fantaisie , car au départ de Diakopton, c'est la traversée du Péloponnèse plein centre, presqu'à aller à Mégalopolis, on a bifurqué avant vers Pirgos. Après au départ de Kresténa, à plein sur vers Kalamata, c'est au petit bonheur la chance, par des routes à nous faire douter de la bonne direction ?
Généralement je me fie à mon nez (Et à la carte routière aussi) Nous aussi on est à la retraite, mais on avait un ferry à reprendre au retour, pour ton retour en France, avait tu retenu le tient ?
Quand on voit le monde qui embarque à Igouménitsa, on se demande comment font les voyageurs au hasard ? Pour avoir des places avec bagnole ou CC ?
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Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
Lundi 16 Juin 2014
Au matin, aucun souvenir du temps perturbé de la veille, c'est grand beau temps mais température moins chaude.
Nous partons sans prendre la route de la veille = nous prenons une piste qui traverse la rivière, quasiment à sec ; ça continue par une route très étroite (rayures sur carrosserie !) pour aller vers la plage de Xeronissi, grand parking au bord de l'eau, désert, bivouac possible (37.382193, 22.775564 ), une taverne pas trop loin.
Autre petit bivouac bord de mer possible en hors saison : N 37.376859, E 22.778190, ruine d'un vieux moulin dans l'eau.
Par contre, le camping indiqué sur notre carte a l'air d'avoir disparu.
Nous revenons vers la rivière, vieux pont muletier en pierre, 2 arches :
et on rejoint la grand route à Korakovouni, petit détour vers Paralia Astro, tout au Nord de l'Arcadie : nous ne connaissions pas, c'est un coin beaucoup plus touristique, mais quand même des possibilités pour se poser en hors saison, hors fin de semaine.
La route suit le bord de mer, on s'arrête vers Milli, en Argolide, pour un petit café et on rejoint une des villes de bord de mer grec que l'on aime bien : Nauplie, et ce bien que ce soit un des endroits les plus touristiques de Grèce !
Il faut dire que nous n'y avons été que en Mai-Juin ou en Septembre.
Le parking près du port n'est pas trop encombré et, chance, il n'y a pas de gros bateau de croisière.
Si cela devait vous arriver, fuyez et revenez le lendemain car 3000 touristes dans les rues de Nauplie c'est à vous gâcher le plaisir. Mais vous ne couperez pas à un nombre plus ou moins grand de cars d'excursion.
Vous trouverez des photos de Nauplie et des endroits alentour (Mycenes, Tyrinte, Karathona, …) partout sur le net, et en particulier ici dans un de mes compte-rendus.
Je vous met juste une photo, un peu tremblotante (zoom), de la forteresse sur l’îlot de Bourtzi :
Nous faisons un tour en ville, quelques achats alimentaires, le journal Le Monde, et on va se poser sous les eucalyptus de la plage de Karathona, bien connue des CC, pour casser la croute.
Une douzaine de CC répartis sur cette grande étendue, et beaucoup de grecs dans l'eau et sur les chaises-longues, à proximité des tavernes et des bars (comme d'habitude, les hauts parleurs diffusent haut et fort des sons divers et variés !).
Nous évitons Tolo (c'est joli, mais sans doute du monde), passons à Vivari (son joli fjord) puis Kandia et rejoignons le camping de Paralia Iria = Iria Beach (réduction ACSI) : il est envahi par les hollandais, quelques allemands, rien que des gens qui sont en ventouse sur place et qui restent entre eux.
Lessive, connexion Internet, piscine (petite), camping OK pour une nuit mais pas très agréable (et des tourterelles pour te réveiller).
Le bord de mer n'a pas un grand charme dans ce coin, il y a plusieurs petits chemins pour accéder à la plage (Iria 1, Iria 2, ...etc...)
Mardi 17 Juin :
30° le matin.
On s'arrête, peu après le camping, au petit port de Iria.
Derrière les arbres une taverne sympa, à tester lors d'un éventuel bivouac à côté de la jetée :
Ensuite, on rejoint la route vers une carrière de marbre et on fait de nombreux kilomètres vers l'Est pour remonter vers Neochori, puis on rattrape la grand route qui va vers le sud de l'Argolide.
Pour ceux qui ont envie et qui aiment ça, il y a une piste parcourant les Monts Didime qui permet de raccourcir le trajet, mais pas la durée, et qui doit offrir de jolis panoramas; elle arrive dans un coin sauvage = le golfe de Vourilias, désert, à part des fermes à poissons :
4x4 préconisé (par bonnes conditions, et en allant doucement, la vision sur Google Earth me fait croire que ça passe en 2x4, mais il y a plus de 20 km jusqu'à la mer, et ensuite encore quelques kms pour rejoindre le goudron et notre bivouac de ce soir).
Pas pour nous, nous suivons la grand route !
Nous nous arrêtons vers Didima pour aller visiter les «grottes» à ciel ouvert, on les avait bipassé la fois d'avant.
De loin, on voit bien le plus grand trou creusé dans la falaise.
L'origine de ces cratères n'est pas dû, comme on le lit quelquefois sur le net, à des météorites tombés ici : aucune roche extra-terrestre n'a été trouvé sur les lieux.
Le plus probable est qu'il s'agissait de grottes dont le plafond se serait effondré, ce qu'on appelle, je crois, une doline.
Pour accéder au premier cratère, il faut prendre une petite piste sur quelques centaines de mètres et se garer tant bien que mal près d'un îlot de végétation qui ne laisse rien deviner de ce qu'il cache.
En effet, il faut emprunter un tunnel étroit, blanchi à la chaux, creusé dans le rocher (marches) et on accède alors à un cratère d'environ 100 m de diamètre et une trentaine de mètres de profondeur, aux parois ocres dans lesquelles se cachent deux petites chapelles, une au nord et une au sud.
Pour accéder à la deuxième doline, la plus grande, il faut marcher quelques centaine de mètres vers le nord, en plein soleil.
Mais cela ne vaut pas vraiment la peine, il n'y a rien à voir si ce n'est un effondrement assez grand, une cavité dont la paroi sud est assez basse mais la paroi nord mesure environ 100 m de haut.
Et le sentier a été barré par de nombreuses branches d'épineux.
Il est temps de rejoindre un bivouac que nous aimons bien : la plage de Salandi découverte lors d'un voyage précédent.
C'est une très grande plage avec à l'arrière un peu d'ombre et un gigantesque hôtel abandonné.
Quelques voitures de baigneurs sont garés tout près de l'eau et quelques CC sont déjà installés plus en arrière, nous nous en écartons.
Nous nous installons pour 3 nuits et 3 jours de farniente et plage (petits galets); on profite de la chaleur, la mer est d'un calme impressionnant du moins les deux premiers jours. La visibilité n'est pas très bonne, on ne voit pas l'île de Psili et encore moins la rive opposée du golfe de l'Argolide.
La taverne à l'ouest de la plage est apparemment définitivement fermée.
Vous trouverez d''autres photos dans mon topo de 2012.
Le troisième jour, le nombre de CC passe à 8, c'est encore très acceptable vu la dimension de l'endroit.
Le temps forcit, très grand vent qui nous permet de tester la solidité du tarp qui s'amuse à jouer au parachute ou au cerf volant, il résiste bien, la toile claque fort, elle est solide, la fixation sur le cams aussi; mais les piquets ont tendance à se soulever.
La mer devient bien grosse sur le soir mais nous sommes assez loin, nous aurons juste droit aux embruns et à un peu de sable.
Avantage du vent : plus de moustiques.
Inconvénient : nous devons dîner à l'intérieur.
Vendredi 20 Juin 2014 :
Il fait plus frais : 23° le matin. Mer toujours agitée, petite brise, très bonne visibilité sur la côte d'en face (qui est quand même à une trentaine de kms).
Au programme : rejoindre, au centre du Péloponnèse, le massif du Mont Mainalo.
Après ravitaillement en eau à la fontaine au bord de la route près de Pelei, nous faisons de grandes courses au Carrefour de Nauplio puis prenons la direction de Tripoli, bonne route, ça monte et ça tourne, très beaux panoramas vers le golfe de l'Argolide, jolis paysages, nombreuses éoliennes.
Une belle route de montagne.
Je prends un raccourci vers Zevgolateio pour éviter Tripoli et l'autoroute, le Tom Tom nous retrouve un chemin.
Nous arrivons à Kapsas, sur la route nationale Tripoli – Olympie et nous bifurquons vers Kardaras, la route devient plus petite et son revêtement se dégrade un peu, elle doit souffrir l'hiver, on commence à monter.
Après avoir fait une reconnaissance plus loin et plus haut sur quelques kms, nous faisons demi-tour et nous posons finalement au bord de la route à l'entrée de la «station de ski» de Mainalo, en contrebas du refuge du Club Alpin Grec ( 37.646019, 22.267667 ).
Un autre CC, suisse, est installé à 100m, collé à une baraque technique, mais nous ne verrons personne, ils sont sans doute en montagne.
C'est le seul endroit propice à un bivouac à l'exception notable d'un superbe parking près des remontées mécaniques mais l'accès est interdit par une barrière : dommage.
Mais la circulation sur la route est de l'ordre de 1 voiture toutes les heures !
Vue depuis le refuge :
La «station» et son parking :
Nous sommes à 1600 m d'altitude.
La station est plus que modeste; à part le refuge, il y a un bâtiment bar restaurant, deux locaux location de skis et caisse remontée mécanique, 3 téléskis, quelques pistes bleues limite rouge, sommet à 1850 m. Comme d'habitude en Grèce, pas d'hébergement genre hôtel, les skieurs autres que les "cafistes" redescendent dans la plaine le soir.
Le cadre est sympa, des montagnes presque comme chez nous, de l'herbe verte, des conifères, des fleurs !
Pour voir le site sous la neige --- http://www.mainalo.gr/ski-center.html
Bien frais le soir, il va falloir prendre des couvertures.
Samedi 21 Juin :
15° le matin, mais grand ciel bleu, on va pouvoir aller se balader !
Nous partons à 9h30 «à l'assaut de l'Ostrakina», sommet culminant à 1981m d''altitude !
Le refuge, katafygio en grec; il est fermé (ne jamais prévoir qu'un refuge grec sera ouvert, il faut toujours contacter le club avant) :
L'emblème du Club Alpin Grec :
Un panneau annonçant les sentiers (monopatia en grec), nous aurons donc des marques jaunes. Le sentier européen E4 passe par la vallée mais je n'ai pas vu son balisage.
L'aller-retour vers le sommet est donné pour 2h15 (nous mettrons 2h30 compte-tenu des arrêts) :
On commence à s'élever, le sentier est bon, il contourne le sommet en allant au sud avant un grand virage vers le nord :
Le sommet approche :
Vue vers le Nord, au loin le massif du Ziria :
Vue vers l'Ouest, au premier plan la route de la station et à droite le col par où nous quitterons cette vallée :
Vue vers le Sud :
Nous n'avons rencontré que des chiens de chasse, perdus, et nous avons aperçu au loin un chasseur qui descendait avec son chien vers le parking.
La grande solitude, comme dans la plupart des montagnes grecques.
Pas moyen de faire une boucle, alors on bypasse le sentier et on descend droit dans la pente pour le rejoindre à la hauteur d'une mini doline bien verte.
Sur la route, nous apercevons de temps en temps des cyclistes qui montent et quand nous arriveront au parking nous verrons un gars qui relève les dossards et donnent au cycliste quelques friandises.
Nous discutons avec lui, il est très sympa : il s'agit d'un club de vélo amateur et ils font chaque année une grande boucle dans le massif :
Après le passage des retardataires, il tient absolument à nous donner les friandises, des croissants fourrés à l'abricot, qui lui restent sur les bras !
Deux voitures ouvrent la barrière de la piste qui conduit au refuge, sans doute une randonnée prévue pour demain dimanche, après une petite veillée au refuge.
Nous quittons le coin vers 14h30, montons au col puis descendons vers Vitina par une jolie petite route, des paysages bien verts, des arbres, énormément de ruchers multicolores posés le long de la route ou dans les clairières voisines, et aussi beaucoup de serpents écrabouillés sur la chaussée.
En résumé, ce massif du Mainalo est très agréable et doit offrir quelques randonnées sympa.
J'ai vu sur le net que Anavasi publiait une carte topo au 1/50 000 de la région, elle est indispensable à mon avis car le balisage ne doit pas être très touffu.
Au matin, aucun souvenir du temps perturbé de la veille, c'est grand beau temps mais température moins chaude.
Nous partons sans prendre la route de la veille = nous prenons une piste qui traverse la rivière, quasiment à sec ; ça continue par une route très étroite (rayures sur carrosserie !) pour aller vers la plage de Xeronissi, grand parking au bord de l'eau, désert, bivouac possible (37.382193, 22.775564 ), une taverne pas trop loin.
Autre petit bivouac bord de mer possible en hors saison : N 37.376859, E 22.778190, ruine d'un vieux moulin dans l'eau.
Par contre, le camping indiqué sur notre carte a l'air d'avoir disparu.
Nous revenons vers la rivière, vieux pont muletier en pierre, 2 arches :
et on rejoint la grand route à Korakovouni, petit détour vers Paralia Astro, tout au Nord de l'Arcadie : nous ne connaissions pas, c'est un coin beaucoup plus touristique, mais quand même des possibilités pour se poser en hors saison, hors fin de semaine.
La route suit le bord de mer, on s'arrête vers Milli, en Argolide, pour un petit café et on rejoint une des villes de bord de mer grec que l'on aime bien : Nauplie, et ce bien que ce soit un des endroits les plus touristiques de Grèce !
Il faut dire que nous n'y avons été que en Mai-Juin ou en Septembre.
Le parking près du port n'est pas trop encombré et, chance, il n'y a pas de gros bateau de croisière.
Si cela devait vous arriver, fuyez et revenez le lendemain car 3000 touristes dans les rues de Nauplie c'est à vous gâcher le plaisir. Mais vous ne couperez pas à un nombre plus ou moins grand de cars d'excursion.
Vous trouverez des photos de Nauplie et des endroits alentour (Mycenes, Tyrinte, Karathona, …) partout sur le net, et en particulier ici dans un de mes compte-rendus.
Je vous met juste une photo, un peu tremblotante (zoom), de la forteresse sur l’îlot de Bourtzi :
Nous faisons un tour en ville, quelques achats alimentaires, le journal Le Monde, et on va se poser sous les eucalyptus de la plage de Karathona, bien connue des CC, pour casser la croute.
Une douzaine de CC répartis sur cette grande étendue, et beaucoup de grecs dans l'eau et sur les chaises-longues, à proximité des tavernes et des bars (comme d'habitude, les hauts parleurs diffusent haut et fort des sons divers et variés !).
Nous évitons Tolo (c'est joli, mais sans doute du monde), passons à Vivari (son joli fjord) puis Kandia et rejoignons le camping de Paralia Iria = Iria Beach (réduction ACSI) : il est envahi par les hollandais, quelques allemands, rien que des gens qui sont en ventouse sur place et qui restent entre eux.
Lessive, connexion Internet, piscine (petite), camping OK pour une nuit mais pas très agréable (et des tourterelles pour te réveiller).
Le bord de mer n'a pas un grand charme dans ce coin, il y a plusieurs petits chemins pour accéder à la plage (Iria 1, Iria 2, ...etc...)
Mardi 17 Juin :
30° le matin.
On s'arrête, peu après le camping, au petit port de Iria.
Derrière les arbres une taverne sympa, à tester lors d'un éventuel bivouac à côté de la jetée :
Ensuite, on rejoint la route vers une carrière de marbre et on fait de nombreux kilomètres vers l'Est pour remonter vers Neochori, puis on rattrape la grand route qui va vers le sud de l'Argolide.
Pour ceux qui ont envie et qui aiment ça, il y a une piste parcourant les Monts Didime qui permet de raccourcir le trajet, mais pas la durée, et qui doit offrir de jolis panoramas; elle arrive dans un coin sauvage = le golfe de Vourilias, désert, à part des fermes à poissons :
4x4 préconisé (par bonnes conditions, et en allant doucement, la vision sur Google Earth me fait croire que ça passe en 2x4, mais il y a plus de 20 km jusqu'à la mer, et ensuite encore quelques kms pour rejoindre le goudron et notre bivouac de ce soir).
Pas pour nous, nous suivons la grand route !
Nous nous arrêtons vers Didima pour aller visiter les «grottes» à ciel ouvert, on les avait bipassé la fois d'avant.
De loin, on voit bien le plus grand trou creusé dans la falaise.
L'origine de ces cratères n'est pas dû, comme on le lit quelquefois sur le net, à des météorites tombés ici : aucune roche extra-terrestre n'a été trouvé sur les lieux.
Le plus probable est qu'il s'agissait de grottes dont le plafond se serait effondré, ce qu'on appelle, je crois, une doline.
Pour accéder au premier cratère, il faut prendre une petite piste sur quelques centaines de mètres et se garer tant bien que mal près d'un îlot de végétation qui ne laisse rien deviner de ce qu'il cache.
En effet, il faut emprunter un tunnel étroit, blanchi à la chaux, creusé dans le rocher (marches) et on accède alors à un cratère d'environ 100 m de diamètre et une trentaine de mètres de profondeur, aux parois ocres dans lesquelles se cachent deux petites chapelles, une au nord et une au sud.
Pour accéder à la deuxième doline, la plus grande, il faut marcher quelques centaine de mètres vers le nord, en plein soleil.
Mais cela ne vaut pas vraiment la peine, il n'y a rien à voir si ce n'est un effondrement assez grand, une cavité dont la paroi sud est assez basse mais la paroi nord mesure environ 100 m de haut.
Et le sentier a été barré par de nombreuses branches d'épineux.
Il est temps de rejoindre un bivouac que nous aimons bien : la plage de Salandi découverte lors d'un voyage précédent.
C'est une très grande plage avec à l'arrière un peu d'ombre et un gigantesque hôtel abandonné.
Quelques voitures de baigneurs sont garés tout près de l'eau et quelques CC sont déjà installés plus en arrière, nous nous en écartons.
Nous nous installons pour 3 nuits et 3 jours de farniente et plage (petits galets); on profite de la chaleur, la mer est d'un calme impressionnant du moins les deux premiers jours. La visibilité n'est pas très bonne, on ne voit pas l'île de Psili et encore moins la rive opposée du golfe de l'Argolide.
La taverne à l'ouest de la plage est apparemment définitivement fermée.
Vous trouverez d''autres photos dans mon topo de 2012.
Le troisième jour, le nombre de CC passe à 8, c'est encore très acceptable vu la dimension de l'endroit.
Le temps forcit, très grand vent qui nous permet de tester la solidité du tarp qui s'amuse à jouer au parachute ou au cerf volant, il résiste bien, la toile claque fort, elle est solide, la fixation sur le cams aussi; mais les piquets ont tendance à se soulever.
La mer devient bien grosse sur le soir mais nous sommes assez loin, nous aurons juste droit aux embruns et à un peu de sable.
Avantage du vent : plus de moustiques.
Inconvénient : nous devons dîner à l'intérieur.
Vendredi 20 Juin 2014 :
Il fait plus frais : 23° le matin. Mer toujours agitée, petite brise, très bonne visibilité sur la côte d'en face (qui est quand même à une trentaine de kms).
Au programme : rejoindre, au centre du Péloponnèse, le massif du Mont Mainalo.
Après ravitaillement en eau à la fontaine au bord de la route près de Pelei, nous faisons de grandes courses au Carrefour de Nauplio puis prenons la direction de Tripoli, bonne route, ça monte et ça tourne, très beaux panoramas vers le golfe de l'Argolide, jolis paysages, nombreuses éoliennes.
Une belle route de montagne.
Je prends un raccourci vers Zevgolateio pour éviter Tripoli et l'autoroute, le Tom Tom nous retrouve un chemin.
Nous arrivons à Kapsas, sur la route nationale Tripoli – Olympie et nous bifurquons vers Kardaras, la route devient plus petite et son revêtement se dégrade un peu, elle doit souffrir l'hiver, on commence à monter.
Après avoir fait une reconnaissance plus loin et plus haut sur quelques kms, nous faisons demi-tour et nous posons finalement au bord de la route à l'entrée de la «station de ski» de Mainalo, en contrebas du refuge du Club Alpin Grec ( 37.646019, 22.267667 ).
Un autre CC, suisse, est installé à 100m, collé à une baraque technique, mais nous ne verrons personne, ils sont sans doute en montagne.
C'est le seul endroit propice à un bivouac à l'exception notable d'un superbe parking près des remontées mécaniques mais l'accès est interdit par une barrière : dommage.
Mais la circulation sur la route est de l'ordre de 1 voiture toutes les heures !
Vue depuis le refuge :
La «station» et son parking :
Nous sommes à 1600 m d'altitude.
La station est plus que modeste; à part le refuge, il y a un bâtiment bar restaurant, deux locaux location de skis et caisse remontée mécanique, 3 téléskis, quelques pistes bleues limite rouge, sommet à 1850 m. Comme d'habitude en Grèce, pas d'hébergement genre hôtel, les skieurs autres que les "cafistes" redescendent dans la plaine le soir.
Le cadre est sympa, des montagnes presque comme chez nous, de l'herbe verte, des conifères, des fleurs !
Pour voir le site sous la neige --- http://www.mainalo.gr/ski-center.html
Bien frais le soir, il va falloir prendre des couvertures.
Samedi 21 Juin :
15° le matin, mais grand ciel bleu, on va pouvoir aller se balader !
Nous partons à 9h30 «à l'assaut de l'Ostrakina», sommet culminant à 1981m d''altitude !
Le refuge, katafygio en grec; il est fermé (ne jamais prévoir qu'un refuge grec sera ouvert, il faut toujours contacter le club avant) :
L'emblème du Club Alpin Grec :
Un panneau annonçant les sentiers (monopatia en grec), nous aurons donc des marques jaunes. Le sentier européen E4 passe par la vallée mais je n'ai pas vu son balisage.
L'aller-retour vers le sommet est donné pour 2h15 (nous mettrons 2h30 compte-tenu des arrêts) :
On commence à s'élever, le sentier est bon, il contourne le sommet en allant au sud avant un grand virage vers le nord :
Le sommet approche :
Vue vers le Nord, au loin le massif du Ziria :
Vue vers l'Ouest, au premier plan la route de la station et à droite le col par où nous quitterons cette vallée :
Vue vers le Sud :
Nous n'avons rencontré que des chiens de chasse, perdus, et nous avons aperçu au loin un chasseur qui descendait avec son chien vers le parking.
La grande solitude, comme dans la plupart des montagnes grecques.
Pas moyen de faire une boucle, alors on bypasse le sentier et on descend droit dans la pente pour le rejoindre à la hauteur d'une mini doline bien verte.
Sur la route, nous apercevons de temps en temps des cyclistes qui montent et quand nous arriveront au parking nous verrons un gars qui relève les dossards et donnent au cycliste quelques friandises.
Nous discutons avec lui, il est très sympa : il s'agit d'un club de vélo amateur et ils font chaque année une grande boucle dans le massif :
Après le passage des retardataires, il tient absolument à nous donner les friandises, des croissants fourrés à l'abricot, qui lui restent sur les bras !
Deux voitures ouvrent la barrière de la piste qui conduit au refuge, sans doute une randonnée prévue pour demain dimanche, après une petite veillée au refuge.
Nous quittons le coin vers 14h30, montons au col puis descendons vers Vitina par une jolie petite route, des paysages bien verts, des arbres, énormément de ruchers multicolores posés le long de la route ou dans les clairières voisines, et aussi beaucoup de serpents écrabouillés sur la chaussée.
En résumé, ce massif du Mainalo est très agréable et doit offrir quelques randonnées sympa.
J'ai vu sur le net que Anavasi publiait une carte topo au 1/50 000 de la région, elle est indispensable à mon avis car le balisage ne doit pas être très touffu.
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Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
Bonjour Pierre,
Toujours très intéressant à suivre tes périples et vraiment de belles photos à voir
A+
Joël
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Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
Retour vers le littoral !
Samedi 21 Juin 2014 :
Après notre petite incursion dans le massif du Mainalo, direction vers l'ouest par la route nationale qui mène à Olympie.
A partir de Karkalou, nous rejoignons des coins que nous connaissons.
Plein d'eau à Kalo Neri (toujours beaucoup de grecs prenant de l'eau ici, elle est bonne, comme le nom l'indique), puis passage à Langadia (Lagkadia sur certaines cartes), petit village en terrasses accroché à la montagne, de beaux points de vue, assez touristique.
La route ensuite surplombe les gorges, jolis paysages, et elle tourne beaucoup sur de très nombreux kilomètres, c'est long avant d'arriver à la vallée de l'Alfios, aux abords d'Olympie !
Possibilité de faire de l'eau juste après Langadia et aussi, plus loin, du côté de Mouria.
Ne pas trop, comme nous, s'écarter de la grande route, par exemple pour aller de Stavropouli vers le lac Ladon, sauf à vraiment aimer les petites routes étroites de montagne, ou, pas mal non plus, la route depuis Tropaia vers Spataris et la descente vers la vallée du Ladon près de la centrale électrique.
Nous filons vers Pyrgos et la mer, notre bivouac sera près d'un bistrot de plage, sur un terre plein sablonneux, à Bouka Kalivia, après avoir essayé notre coin favori, plus isolé, désert en Avril/Mai : fin Juin, il s'avère complètement envahi, les grecs ont installé leurs caravanes au bord de la plage, à touche touche. Un CC allemand s'est inséré dans un espace de 3 m de large, très peu pour nous ! En plus c'est samedi, la nuit va être courte, ça va être la fête
Après le bain, nous prenons un verre au bistrot et attendons tranquillement l'heure du dîner; finalement, nous serons tout seuls sur le parking.
30° au coucher du soleil, attention à l'attaque des moustiques (on est tout près de l'embouchure du Pineios).
Dimanche 22 Juin :
23°, beau soleil, mer calme.
Petit arrêt cafés à Amaliada, très tranquille (c'est dimanche); aucune boulangerie ouverte mais on trouve Le Monde !
Arrêt casse-croûte dans la pinède près de la plage de Savalia, sur une piste qui fait le lien avec une autre plage; toutes les plages sauvages du coin ont leur(s) kantina(s) et sont squattés par de très nombreuses caravanes grecques, c'est l'effervescence d'un dimanche balnéaire grec.
Nous décidons de rejoindre le camping Aginara Beach à Glifa où nous avions été si bien accueilli à Pacques (voir le début de mon récit).
Angelika est beaucoup plus occupée qu'alors, même si la taverne est confiée à un gérant, le camping s'est un peu rempli : beaucoup d'allemands, quelques français dont Ray et Jacques rencontrés à Pacques; ce sont des camping-caristes normands, anciens voileux, qui sont amoureux du coin et du camping depuis plusieurs années.
Ils sillonnent tous les environs, y compris les îles ioniennes, avec leur moto et connaissent toutes les ressources locales, et l'apéro où ils nous ont convié nous permettra d'en retenir quelques bribes.
Nous resterons 3 jours pleins au camping, à profiter de la plage, du bar (matchs de foot à la télé, entre autres Grèce contre Côte d'Ivoire : discussions avec le barman et ses amis, ambiance !) et de la taverne le soir (correcte, sans plus) et aussi à explorer un peu les environs à pied (on n'avait pas les vélos électriques, cela aurait été plus agréable car il a fait bien chaud !).
Le petit village d'Arkoudi, à 3 km, est agréable, jolie plage, petits bistrots, petit supermarché, pas trop de monde.
Nous ferons la connaissance au camping de Michel et Monique (Piolit05), des hauts alpins qui voyagent avec leur petit fourgon et qui veulent le troquer contre un peu plus gros. C'est maintenant fait !
Apéro sympa avec eux, Ray et Jacques : la vie est belle, il fait bon, le tavernier s'occupe de la cuisine et de la vaisselle !
Dans le bâtiment des toilettes, les hirondelles font d'innombrables va-et-vient pour s’occuper de leurs petits
Jeudi 36 Juin 2014 :
25° au lever, moite.
Après emplette d'un gros bidon d'huile maison auprès d'Angelika, je paye le camping (tarif ACSI 16 €), on passe faire quelques achats au marché de Gastouni (sympa, a lieu tous les jeudis matin) puis direction Patras pour modifier le lieu d'embarquement pour le retour : on a décidé de remonter jusqu'à Igoumenitsa pour découvrir de nouveaux coins de Grèce dans l'Etolie .
On se gare à Patras sur un grand parking au bord de la mer, pas trop loin du centre.
Déjeuner dans un restaurant que nous connaissons, sur une des rares places un peu tranquille de Patras : 25 € à deux pour grosse salade tomates concombres, boulettes de viande, octopus grillé, 1/2 de blanc (desserts offerts = melon et pastèque).
44 ° dans le cams : la clim donne bien !
Plein de gas oil à la station Eurospar près du port (1,329 le litre de GO), courses au supermarché voisin et formalités changement bateau chez Anek = aucun problème.
Après passage par le pont de Rio (péage 13,20 €), on rejoint Krioneri et une piste du bord de mer pour se poser pour la nuit, un peu à l'écart. Plusieurs endroits possibles en hors saison.
Plage de galets, mais l'eau est bonne, il fait chaud.
2 CC italiens viendront se garer à une centaine de mètres de nous.
Vendredi 27 Juin :
Grâce à l'anti-moustiques, la nuit fut paisible, un peu chaude malgré une petite brise.
27° le matin mais ciel couvert.
Changement de la bouteille de gaz (nous avons des Camping Gaz de 3kg, la précédente avait été mise en service le 8 Mars lors de notre balade en Normandie).
Nous continuons la piste vers l'ouest vers une taverne et chambres à louer un peu chicos et on rejoint la grand route par d'anciens chemins agricoles, donc étroits, mais qui ont été goudronnés.
A Etoliko, nous prenons la route de Agrinio et Neapoli que nous ne connaissons pas.
C'est une région très agricole.
On passe par les gorges de Klissoura (monastère accroché à la falaise) puis on débouche sur un bassin abritant deux grands lacs relié par un canal.
Nous continuons au-delà de Neapoli vers les berges du lac de barrage de Strato.
Arrêt casse-croûte au bord du lac, avant Matsouki. Possibilité bivouac sur un petit parking à Matsouki (entre route et lac, près d'une gloriette), bien avant le pont sur le lac, mais nous n'avons pas été voir les ressources du coin.
Nous continuons à remonter la vallée de l'Achelous et ses lacs de barrage.
On s'arrête à Babalio, tout petit village très calme, sans beaucoup de charme, presque désert, une fontaine au bord de la route.
Nous allons voir à pied le bord du lac (petite route en descente bien pentue) et un éventuel coin pour les bivouacs.
Le paysage est très beau: montagne à l'horizon, îlots verdoyants (oliviers) dont un avec chapelle, mais le parking de la petite plage est sous l'eau, les lacs son très remplis en cette fin Juin.
Le parking tel que repéré sur une photo de Google Earth (auteur Π. Παναγιωτόπουλος), à l'arrière-plan c'est Babalio (Μπαμπαλιό en grec) :
Le paysage depuis la route, un peu plus au nord (il aurait fallu monter à pied plus haut pour faire une photo avec la vision des îlots sur le lac)
Nous décidons de rejoindre le golfe Amvrakikos et Amfilochia, la route monte vers un plateau vallonné au-dessus de Varetada et redescend vers Sardinia.
Arrivés à la route principale, nous partons au sud pour une découverte rapide de la ville d'Amfilochia au fond de sa baie : c'est un gros bourg station balnéaire bâtie en amphithéatre, fréquentée par des touristes grecs. Pas terrible pour la baignade vu la proximité de la route.
La route ne se prête pas trop à l'arrêt photo, donc je vous mets ci-dessous une photo récupérée sur Internet, elle montre bien la ville.
Nous repartons vers le nord.
Arrêt exploratoire à Boukka, un petit port qui pourrait être sympa mais la plage n'est pas terrible (cependant il y a des douches). Sans doute possibilité de bivouaquer au nord en longeant la mer vers ce qui ressemble à une colonie de vacances.
On repart vers la plage d'Arapis, un site plus isolé, atteinte par une petite route étroite qui débouche à la mer en longeant des lagunes plus ou moins saumâtres,
Le goudron s'arrête, on suit une piste sablonneuse vers le sud et on arrive à la plage : juste une kantina, des paillotes délabrées, des douches de plage (et un robinet avec tuyau), quelques voitures de baigneurs et bronzeurs grecs; sans doute pas mal de gens du pays en plein été et les weekends de beau temps.
Rien de transcendant comme endroit, mais c'est calme et ce sera notre bivouac pour cette nuit, en n'oubliant pas les trucs anti-moustiques, le vent de la mer n'est pas suffisant pour les éliminer.
Le coucher de soleil face à la mer sera de toute beauté, mais je vous en fais grâce !
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Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
Samedi 28 Juin 2014 :
25° dans le fourgon au lever. 34° à 10h.
Forte odeur de varech, car il y en a sur la plage, elle n'a pas encore été nettoyé.
Retour sur la grand-route.
Pour ceux qui seraient tentés, une toute petite «route» part sur la gauche à Anaxiatiko vers la mer, un petit port et une plage de sable (passage sur un pont étroit métallique mais tablier en bois un peu ancien).
Endroit assez sympa, pas de taverne, juste une bicoque de plage, et les petits bateaux dans le port au bout de la piste. Calme complet.
Il y a un camping à Katafourko tout près de la mer pour ceux que ça intéresserait.
La route surplombe la mer et on arrive à Menidi, petite station balnéaire populaire parmi les grecs.
Vers Komboli, nous prenons de petites routes (là aussi un "joli" petit pont bien étroit !) qui descendent à Koprana, un ancien port commercial qui était encore en activité au début du 20 ème siècle.
Aujourd'hui il y a là quelques bateaux de pêche, deux tavernes rustiques et quelques baigneurs au port (la plage est du genre 'vase'). Une douche de plage sur la jetée du port.
Il y a aussi un musée (fermé) dont le thème, si je traduis bien le panneau, est l'écologie et peut-être la vie traditionnelle dans le golfe Amvrakikos.
Les wagonnets de chargement des bateaux :
Le port d'aujourd'hui :
Le site est au bout d'une langue de terre s'enfonçant dans la mer (alluvions en provenance de la rivière Vossos dont l'embouchure s'avance de plus en plus dans la mer), il y a plein de lagunes et de langues de terre.
On doit pouvoir aller à pied à Menidi de l'autre côté de l'eau à l'Est, sur une bande de terre de 2m de large entre mer et lagune.
Du côté Ouest, de grandes langues de terre marquent l'embouchure d''un fleuve plus important, l'Arachos.
Parking jour et nuit possible à l'arrière de la deuxième taverne :
Nous partons à pied vers l'extrémité de la pointe par un chemin très mouillé et une digue de terre entre la rivière d'un côté et la mer de l'autre :
Le phare est du genre mini (une dizaine de mètres de haut), je ne sais pas s'il est toujours en activité
Le point de vue sur les alentours aurait pu être bien, mais c'est plutôt brumeux.
C'est un coin tout à fait authentique de la Grèce profonde, il ne doit pas y avoir souvent de touristes étrangers, à en juger par l'accueil du tavernier et de la serveuse quand j'ai commandé éna Elli̱nikó kafé ké i lemonada (prix très bon marché par rapport à ailleurs).
Il pensait nous avoir à déjeuner mais il est trop tôt.
Direction Arta, la grande ville du coin. Nous faisons quelques courses au Carrefour (N 39.15676, E 20.9995, petit parking encombré). Il y a un Lidl et un autre supermarché Carrefour à la sortie Sud de Arta.
Nous avions un peu visité Arta il y a quelques années; la circulation en CC n'est pas évidente, plein de sens unique (si on se trompe, on repart pour un tour), pas évident de se garer, donc rester en dehors du centre. De toute façon, la curiosité principale est le pont à quatre arches sur l'Arachos, à environ 1 km du centre.
Nous prenons la direction de Koronisia.
Bientôt la route se faufile pendant une dizaine de kilomètres sur de minces bandes de terre entre des lagunes et la mer, côté mer une bande de sable très étroite fait office de plage, de nombreux grecs sont garés tant bien que mal et ont sorti glacières, chaises longues et parasol : on est samedi et il fait beau et chaud.
Peu de places libres pour une voiture, alors pour un fourgon ou un CC ..... Dommage, le paysage est sympa.
Arrivés à Koronisia, on dépasse le centre et le port et on va se poser sur un grand parking au bord de la plage.
Un CC allemand est installé, il est là depuis 15 jours !
L'allemand me parle d'une plage un peu plus loin qui serait mieux mais il me dit aussi que c'est un endroit où les jeunes font la fête très souvent.
Après le casse-croûte, nous prenons nos pieds la route et on va voir : la plage est mieux, moins terreuse et il y a moins de vent, pas mal de monde mais beaucoup moins que ce qu'il y aurait en France dans un tel endroit un samedi après-midi.
Effectivement pas mal de jeunes, et des restes festifs divers et variés dans les poubelles et à côté.
Il y a aussi des familles, vu que c'est en pente douce :
La piste continue vers le nord est, serpentant sur une langue de terre entre mer et lagunes sur 3 ou 4 kilomètres, avec par ci par là un canal et une maison (pour "l'éclusier" ?)
Cela devient un peu monotone, on fait demi-tour et on explore le côté sud, la piste après la plage qui rejoint un ilot sur lequel se trouve une petite église et le cimetière du village. Comme dans tout cimetière il y a de l'eau et j'en profite pour me rafraichir, le soleil tape fort.
Une ronde de la police grecque vient jusque là et fait demi-tour, sans doute surveillent-ils les jeunes qui font un peu de bruit avec leurs va-et-vient en mobs et motos.
Nous continuons la piste, elle s'arrête bientôt, à un endroit où un CC compact ou fourgon pourrait se poser (juste une place et de quoi faire un demi-tour si personne d'autre ne vient se garer par là, c'est un coin pour les amoureux).
Nous n'avons pas vu les pélicans qui, parait-il, fréquentent les lagons voisins (des pelecanus crispus !).
Retour au fourgon en passant par le point culminant où il y a le kastro, un bâtiment rénové : BOF.
Pas mal de kite surfers dans l'eau, un CC français vient se poser sur le parking, petit bain et rinçage à la douche de plage tout près du camion.
Il fait chaud.
Dîner à la taverne voisine, bon dans l'ensemble et prix tout à fait OK : 40 € à deux avec ouzo, tsatsiki, aubergines frites, poisson et poulpe grillés, vin blanc (desserts offerts).
Promenade nocturne dans le village, c'est d'un calme étonnant pour un samedi soir : effet de la crise ??
Dimanche 29 Juin :
25° au réveil, mer plate
On repart de Koronisia par la même route :
Direction Preveza, une ville que nous aimons bien, mais en ce dimanche c'est une ville morte !
Aussi après un tour dans la ville et des cafés frappés au bar près du port, on repart.
On passe devant Nikopolis, la "ville de la victoire" construite par Octave après sa bataille contre Cléopatre et Marc Antoine mais on ne s'y arrête pas, ça ne parle bien qu'aux spécialistes des vieux cailloux.
On s'arrête en début d''après-midi au camping Kalamitsi, accueil par la patronne italienne. Tarif 21 €.
--- des photos sur le site du camping
Camping fleuri et très ombragé, pas beaucoup de monde, sanitaires très bien, belle piscine dont on profitera après un peu de lessive.
La plage, de sable, est à 100 m, rejointe par un petit sentier, est assez étroite; on peut remonter vers le nord et faire un petit tour et revenir au camping à l'ombre des grands arbres, cela permet de découvrir un coin avec bivouac possible près de la mer, sous les eucalyptus (mais chemin d'accès étroit).
Mais nous resterons au camping une nuit de plus, pour l'ambiance coupe du monde football à la télé du bar avec le premier jour Costa Rica contre Grèce (les grecs perdent aux tirs au but !), puis le lendemain France Nigeria et Allemagne Algérie.
Dîner le premier soir à la taverne = cher pour ce qu'on a eu : 22 € pour 2 ouzos, 1/2 vin blanc, petite salade verte avec tomates, pâtes au basilic, une brochette entre des tranches de pain. Qualité quelconque, et pas de dessert offert, ça ne se fait pas en Italie.
Mardi 1er Juillet :
24° à l'ombre des grands arbres.
Petites courses à Preveza puis au Carrefour et Lidl à la sortie de la ville.
Pour le déjeuner, nous serons dans un de nos bivouacs préférés en Epire, même si début Juillet les places agréables sont squattés par les caravanes grecques et quelques camping-cars autres (dont certains viennent là chaque année pour plusieurs semaines, et même mois : on les reconnait !).
On reverra aussi un français qui a acheté une maison à une dizaine de kms et qui a là un bateau pour la pêche.
On doit se poser du côté de la kantina, à l'embouchure de la petite rivière. La patronne de la kantina nous dit de nous rapprocher de son estanco, il y a des serpents là où on est !! Même pas peur, on ne bouge pas ! Par contre, à cause de la rivière il y a plus de moustiques.
Photo prise du cams, d'habitude on est de l'autre côté de la baie :
Mercredi 2 Juillet :
Nuit calme, mais des détonations (elles cesseront au matin). Pas de moustiques à l'intérieur, juste une luciole qui brille dans la nuit.
24° au réveil.
On va profiter de la mer, transparente et très calme, et de la plage, puis pause à la kantina où j'essaie mon grec au grand plaisir du patron.
Après le déjeuner, il fait une bonne chaleur, 36°, nous partons pour Ammoudia, très (trop) connu des CC.
Près de la jetée, des CC tout du long ou presque, et du genre touche -touche !
A notre coin habituel au nord de la baie, il y a beaucoup de CC un peu entassés sous les arbres, les seules places restantes sont celles où tu es à peu près sûr de t'ensabler.
Donc vu qu'on est en semaine et qu'il n'y aura pas beaucoup de baigneurs grecs on va se poser plus près du centre, un peu à l'écart de la concentration, dans un coin où il y a un CC allemand solitaire.
Le soir, peu de monde, les tavernes ne sont pas remplies loin de là.
On va dîner à une taverne près du port, pas grand choix de poissons ce soir là.
Nous prendrons 2 ouzos, du tsatsiki, des aubergines frites, des poivrons grillés, une salade de poulpe, un poisson classe B, 1/2 de blanc = 31,50 € et on nous offrira à la fin des bouts de pastèque bien frais et deux ouzas.
Pas de la gastronomie mais OK et accueil et service charmants et souriants.
A suivre, dans 4 jours nous devrons prendre le ferry pour l'Italie.
Profitons, profitons.
25° dans le fourgon au lever. 34° à 10h.
Forte odeur de varech, car il y en a sur la plage, elle n'a pas encore été nettoyé.
Retour sur la grand-route.
Pour ceux qui seraient tentés, une toute petite «route» part sur la gauche à Anaxiatiko vers la mer, un petit port et une plage de sable (passage sur un pont étroit métallique mais tablier en bois un peu ancien).
Endroit assez sympa, pas de taverne, juste une bicoque de plage, et les petits bateaux dans le port au bout de la piste. Calme complet.
Il y a un camping à Katafourko tout près de la mer pour ceux que ça intéresserait.
La route surplombe la mer et on arrive à Menidi, petite station balnéaire populaire parmi les grecs.
Vers Komboli, nous prenons de petites routes (là aussi un "joli" petit pont bien étroit !) qui descendent à Koprana, un ancien port commercial qui était encore en activité au début du 20 ème siècle.
Aujourd'hui il y a là quelques bateaux de pêche, deux tavernes rustiques et quelques baigneurs au port (la plage est du genre 'vase'). Une douche de plage sur la jetée du port.
Il y a aussi un musée (fermé) dont le thème, si je traduis bien le panneau, est l'écologie et peut-être la vie traditionnelle dans le golfe Amvrakikos.
Les wagonnets de chargement des bateaux :
Le port d'aujourd'hui :
Le site est au bout d'une langue de terre s'enfonçant dans la mer (alluvions en provenance de la rivière Vossos dont l'embouchure s'avance de plus en plus dans la mer), il y a plein de lagunes et de langues de terre.
On doit pouvoir aller à pied à Menidi de l'autre côté de l'eau à l'Est, sur une bande de terre de 2m de large entre mer et lagune.
Du côté Ouest, de grandes langues de terre marquent l'embouchure d''un fleuve plus important, l'Arachos.
Parking jour et nuit possible à l'arrière de la deuxième taverne :
Nous partons à pied vers l'extrémité de la pointe par un chemin très mouillé et une digue de terre entre la rivière d'un côté et la mer de l'autre :
Le phare est du genre mini (une dizaine de mètres de haut), je ne sais pas s'il est toujours en activité
Le point de vue sur les alentours aurait pu être bien, mais c'est plutôt brumeux.
C'est un coin tout à fait authentique de la Grèce profonde, il ne doit pas y avoir souvent de touristes étrangers, à en juger par l'accueil du tavernier et de la serveuse quand j'ai commandé éna Elli̱nikó kafé ké i lemonada (prix très bon marché par rapport à ailleurs).
Il pensait nous avoir à déjeuner mais il est trop tôt.
Direction Arta, la grande ville du coin. Nous faisons quelques courses au Carrefour (N 39.15676, E 20.9995, petit parking encombré). Il y a un Lidl et un autre supermarché Carrefour à la sortie Sud de Arta.
Nous avions un peu visité Arta il y a quelques années; la circulation en CC n'est pas évidente, plein de sens unique (si on se trompe, on repart pour un tour), pas évident de se garer, donc rester en dehors du centre. De toute façon, la curiosité principale est le pont à quatre arches sur l'Arachos, à environ 1 km du centre.
Nous prenons la direction de Koronisia.
Bientôt la route se faufile pendant une dizaine de kilomètres sur de minces bandes de terre entre des lagunes et la mer, côté mer une bande de sable très étroite fait office de plage, de nombreux grecs sont garés tant bien que mal et ont sorti glacières, chaises longues et parasol : on est samedi et il fait beau et chaud.
Peu de places libres pour une voiture, alors pour un fourgon ou un CC ..... Dommage, le paysage est sympa.
Arrivés à Koronisia, on dépasse le centre et le port et on va se poser sur un grand parking au bord de la plage.
Un CC allemand est installé, il est là depuis 15 jours !
L'allemand me parle d'une plage un peu plus loin qui serait mieux mais il me dit aussi que c'est un endroit où les jeunes font la fête très souvent.
Après le casse-croûte, nous prenons nos pieds la route et on va voir : la plage est mieux, moins terreuse et il y a moins de vent, pas mal de monde mais beaucoup moins que ce qu'il y aurait en France dans un tel endroit un samedi après-midi.
Effectivement pas mal de jeunes, et des restes festifs divers et variés dans les poubelles et à côté.
Il y a aussi des familles, vu que c'est en pente douce :
La piste continue vers le nord est, serpentant sur une langue de terre entre mer et lagunes sur 3 ou 4 kilomètres, avec par ci par là un canal et une maison (pour "l'éclusier" ?)
Cela devient un peu monotone, on fait demi-tour et on explore le côté sud, la piste après la plage qui rejoint un ilot sur lequel se trouve une petite église et le cimetière du village. Comme dans tout cimetière il y a de l'eau et j'en profite pour me rafraichir, le soleil tape fort.
Une ronde de la police grecque vient jusque là et fait demi-tour, sans doute surveillent-ils les jeunes qui font un peu de bruit avec leurs va-et-vient en mobs et motos.
Nous continuons la piste, elle s'arrête bientôt, à un endroit où un CC compact ou fourgon pourrait se poser (juste une place et de quoi faire un demi-tour si personne d'autre ne vient se garer par là, c'est un coin pour les amoureux).
Nous n'avons pas vu les pélicans qui, parait-il, fréquentent les lagons voisins (des pelecanus crispus !).
Retour au fourgon en passant par le point culminant où il y a le kastro, un bâtiment rénové : BOF.
Pas mal de kite surfers dans l'eau, un CC français vient se poser sur le parking, petit bain et rinçage à la douche de plage tout près du camion.
Il fait chaud.
Dîner à la taverne voisine, bon dans l'ensemble et prix tout à fait OK : 40 € à deux avec ouzo, tsatsiki, aubergines frites, poisson et poulpe grillés, vin blanc (desserts offerts).
Promenade nocturne dans le village, c'est d'un calme étonnant pour un samedi soir : effet de la crise ??
Dimanche 29 Juin :
25° au réveil, mer plate
On repart de Koronisia par la même route :
Direction Preveza, une ville que nous aimons bien, mais en ce dimanche c'est une ville morte !
Aussi après un tour dans la ville et des cafés frappés au bar près du port, on repart.
On passe devant Nikopolis, la "ville de la victoire" construite par Octave après sa bataille contre Cléopatre et Marc Antoine mais on ne s'y arrête pas, ça ne parle bien qu'aux spécialistes des vieux cailloux.
On s'arrête en début d''après-midi au camping Kalamitsi, accueil par la patronne italienne. Tarif 21 €.
--- des photos sur le site du camping
Camping fleuri et très ombragé, pas beaucoup de monde, sanitaires très bien, belle piscine dont on profitera après un peu de lessive.
La plage, de sable, est à 100 m, rejointe par un petit sentier, est assez étroite; on peut remonter vers le nord et faire un petit tour et revenir au camping à l'ombre des grands arbres, cela permet de découvrir un coin avec bivouac possible près de la mer, sous les eucalyptus (mais chemin d'accès étroit).
Mais nous resterons au camping une nuit de plus, pour l'ambiance coupe du monde football à la télé du bar avec le premier jour Costa Rica contre Grèce (les grecs perdent aux tirs au but !), puis le lendemain France Nigeria et Allemagne Algérie.
Dîner le premier soir à la taverne = cher pour ce qu'on a eu : 22 € pour 2 ouzos, 1/2 vin blanc, petite salade verte avec tomates, pâtes au basilic, une brochette entre des tranches de pain. Qualité quelconque, et pas de dessert offert, ça ne se fait pas en Italie.
Mardi 1er Juillet :
24° à l'ombre des grands arbres.
Petites courses à Preveza puis au Carrefour et Lidl à la sortie de la ville.
Pour le déjeuner, nous serons dans un de nos bivouacs préférés en Epire, même si début Juillet les places agréables sont squattés par les caravanes grecques et quelques camping-cars autres (dont certains viennent là chaque année pour plusieurs semaines, et même mois : on les reconnait !).
On reverra aussi un français qui a acheté une maison à une dizaine de kms et qui a là un bateau pour la pêche.
On doit se poser du côté de la kantina, à l'embouchure de la petite rivière. La patronne de la kantina nous dit de nous rapprocher de son estanco, il y a des serpents là où on est !! Même pas peur, on ne bouge pas ! Par contre, à cause de la rivière il y a plus de moustiques.
Photo prise du cams, d'habitude on est de l'autre côté de la baie :
Mercredi 2 Juillet :
Nuit calme, mais des détonations (elles cesseront au matin). Pas de moustiques à l'intérieur, juste une luciole qui brille dans la nuit.
24° au réveil.
On va profiter de la mer, transparente et très calme, et de la plage, puis pause à la kantina où j'essaie mon grec au grand plaisir du patron.
Après le déjeuner, il fait une bonne chaleur, 36°, nous partons pour Ammoudia, très (trop) connu des CC.
Près de la jetée, des CC tout du long ou presque, et du genre touche -touche !
A notre coin habituel au nord de la baie, il y a beaucoup de CC un peu entassés sous les arbres, les seules places restantes sont celles où tu es à peu près sûr de t'ensabler.
Donc vu qu'on est en semaine et qu'il n'y aura pas beaucoup de baigneurs grecs on va se poser plus près du centre, un peu à l'écart de la concentration, dans un coin où il y a un CC allemand solitaire.
Le soir, peu de monde, les tavernes ne sont pas remplies loin de là.
On va dîner à une taverne près du port, pas grand choix de poissons ce soir là.
Nous prendrons 2 ouzos, du tsatsiki, des aubergines frites, des poivrons grillés, une salade de poulpe, un poisson classe B, 1/2 de blanc = 31,50 € et on nous offrira à la fin des bouts de pastèque bien frais et deux ouzas.
Pas de la gastronomie mais OK et accueil et service charmants et souriants.
A suivre, dans 4 jours nous devrons prendre le ferry pour l'Italie.
Profitons, profitons.
Destrier: 7 Laux, sur mesure Isère Evasion
Membre UCCF FFACCC
“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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- Enregistré le : sam. 17 déc. 2011 11:59
- Département [Pays] : Isère
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- Tranche d'Age : 75 ans et plus
- Localisation : Dans les Alpes ou en voyage
- Pays :
France (fr)
Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
:«[%%:
Suite et fin de notre périple printemps 2014 en Grèce.
Jeudi 3 Juillet :
Réveil frais : 20°, ambiance humide.
Nous partons pour Parga, pas trop de monde sauf sur la plage.
Pas de changement à noter, et mon épouse reconnaît bien les magasins.
Elle fait des achats pour quelques cadeaux, on n'avait pas trouvé grand-chose à Preveza.
Après ce détour commercial, nous allons nous poser pour le déjeuner dans un coin déjà connu : Glicki, sur le parking du départ des gorges de l'Acheron.
Une dizaine de CC sont installés pour profiter de ce site agréable, quoique bien exploité commercialement : rafting, promenades à cheval, balades accompagnées dans les gorges.
Après le déjeuner, nous ferons une courte balade sous les arbres en remontant jusqu'à l'endroit où il faut passer dans l'eau pour continuer. Maillot de bain et chaussures adéquates obligatoires : il y a des endroits où il faut nager. L'eau est fraîche et bien claire, ça compense la température.
Après cet intermède, nous partons vers la montagne et des coins que nous ne connaissons pas du tout et peu connus des touristes, les massifs du Paramythias et du Souliou.
Nous aurons droit à une belle montée et quelques beaux virages avant d'arriver dans une vallée du genre plutôt déserte, rude et austère, et pas beaucoup d'eau dans la rivière.
Vue vers Gliki et la plaine de l'Acheron :
Un embranchement part vers Souli, nous ne le prenons pas, il faudra revenir, il y a l'air d'avoir des randos sympa si j'en crois le peu d'infos glanées sur Internet, plus quelques sites anciens ou plus récents.
Ce sont des coins qui étaient dans la résistance forte contre l'occupation turque et Ali Pacha.
---> http://www.thesprotia-holidays.gr/en/th ... on/79-soul
Personne sur la route, juste une ou deux voitures.
La route remonte la vallée. A Tsangari (ou Tsaggario), une bifurcation mais notre carte dit que la branche de gauche vers Frosini est un cul de sac; on verra deux jours plus tard que ce n'est peut-être pas vrai, une route goudronnée rejoignant Agia Kiriaki.
Dans ce secteur, les panneaux indicateurs, quand il y en a, sont à moitié effacés ou couchés par terre et bien sûr écrits en grec.
Direction la branche de droite vers Koukouli, petit village bien calme.
On prend ensuite la route vers Zotiko qui devient très très pentue (20% ?), une échancrure dans la montagne percée par le bulldozer; route à éviter, à mon avis, par temps de pluie orageuse : risque de glissement de terre sur la route.
Je ne sais pas si cette route résistera très longtemps aux hivers, sauf si entretien fréquent, sans doute trop onéreux pour la Grèce en ces temps de crise.
Si vous la prenez à la descente avec un CC sans trop de frein moteur, il faudra gérer le freinage.
Quelques beaux virages avant d''arriver à un col dans un paysage de haut plateau beaucoup moins rude.
Cela s'appelle Livadi Souli, on est à peu près à 1100 m d'altitude; il y a là un café restaurant, avec un petit parking qui pourrait servir pour le bivouac nocturne, et sans doute des balades dans la montagne environnante, le tout à voir avec le tavernier si c'est ouvert.
Nous ne nous sommes pas arrêtés, il faudra revenir, d'autant plus que je n'ai pas pris de photos (allez voir Google Street Map pour avoir une idée des paysages).
Très vite, la route plonge de l'autre côté avant d'arriver à Zotiko. On descend plus gentiment vers Artopoula, on hésite sur la direction pour aller à Tyria : un grec s'arrête et propose de nous guider, il va par là. Sympa !
Quelques kms d'autoroute et nous bifurquons vers Dodoni où nous arrivons vers 17 h.
Lors d'un précédent passage dans le coin, nous avions interrompu la visite dès le début, pour cause de violentes pluies orageuses; donc nous revoilà.
Le site est ouvert de 8h à 15h (les guides indiquent 17 h).
Nous nous posons à l'écart du parking visiteurs, sur un parking bord de route en face de l'hôtel restaurant; nous allons y prendre un pot, admirerons le ballet des hirondelles venant nourrir leurs petits juste au-dessus de nos têtes, et goûterons à la bonne lemonada maison, ce sont des jeunes de Ioaninna qui viennent de reprendre l'affaire.
Il y a en contrebas d'énormes parkings fermés qui ont dû être créés quand les grecs croyaient qu'il y aurait une affluence extraordinaire à Dodoni (à moins qu'il y ait eu une occasion de faire du fric à partir de subventions indûment obtenues ??). Cela pourrait faire une belle aire de stationnement CC.
Vendredi 4 Juillet :
Nuit paisible, aucune circulation sur la route, juste des aboiements de chiens.
20°, beau soleil, nous partons visiter le théâtre, plus grand site antique de l'Epire, un sanctuaire consacré à Zeus.
Billet = 1 € si senior, 2 € sinon.
Le théâtre est plus grand que celui d'Epidaure; le guide dit que 17 ou 18 000 personnes pouvaient assiste aux représentations.
C'est un joli site, paisible, plein de sérénité, nous sommes quasiment seuls à cette heure matinale
Vue depuis le théâtre vers le village et la montagne de Dodoni
Le théâtre vu d'en haut (merci Panoramio):
La photo satellite, pour mieux se rendre compte du site, et de la localisation de notre bivouac :
Vers 10 h, petits cafés au café restaurant en face de notre bivouac, il nous offre gentiment un bout de cake (hospitalité traditionnelle grecque, ça se perd !).
Nous prenons la route vers l'Ouest, très jolie route en balcon, déserte, pleine de virages, vers Agia Kyriaki puis le bourg de Paramythia.
Au passage, on aide une tortue à traverser la route (assez fréquent dans les coins sauvages de l'Epire)
Nous rejoignons Igoumenitsa par le chemin des écoliers, la vieille route nationale et la vallée du Kalamas, c'est beaucoup plus intéressant que par l'autoroute.
Courses à Lidl au nord d'Igou, puis on rejoint Plataria, ses bars et sa plage (un peu de monde), et ensuite un camping que nous connaissons bien : le Nautilos où nous passerons deux nuits.
Pas trop de monde, mais beaucoup beaucoup d'allemands; je discute devant la télé (coupe du monde de foot !) avec l'un d'eux, un américano-allemand qui fait visiter l'Europe à ses filles qui ne connaissent que les USA.
Derniers moments de farniente – baignades, après l'épisode lessive et nettoyages divers.
Dîner à la taverne du camping, correct : ouzo, tsatsiki, aubergines frites, souvlakis frites, vin blanc pour 31,60 € (mais pas de desserts offerts!)
Dimanche 6 Juillet :
On quitte le camping dans l'après-midi après avoir donné nos 50 € pour les 2 nuits (la basse saison est finie !) et fait les services.
Plein GO à Igoumenitsa (moins cher qu'en Italie), on achète quelques fruits dans un magasin du centre (ouvert le dimanche : rare en ville en Grèce !).
Embarquement à bord de l'Hellenic Spirit (Anek Lines) et départ du port à 20h50.
Nous sommes en double file, pas trop bien placés (pas de vue sur la mer!).
La traversée sera calme, ce bateau fait étonnamment peu de bruit, la mer est d'huile.
Lundi 7 Juillet :
Arrivée à Ancona à midi heure locale (au lieu de 11h30 prévu : bien). Beau temps, quelques rares nuages.
Débarquement à 12h30.
On rejoint l'hypermarché Auchan pour faire le plein de bons produits italiens puis on prend l'autoroute.
Notre arrêt pour la nuit sera à Castel San Pietro Terme, à l'est de Bologna, mais pas à l'aire de services ni au grand parking en contrebas de la ville; je choisis un beau terrain herbeux et boisé, après les jardins, c'est beaucoup plus agréable.
Mardi 8 Juillet :
Averses dans la nuit, 25° le matin et beau soleil.
Après un grand tour dans la ville, (ah le café italien, on adore !), c'est de nouveau l'autoroute, avec de la pluie qui devient de plus en plus forte et orageuse.
On quitte l'autoroute, direction Sestrière et on va se poser sur l'aire de Fraisse Usseaux.
Température = 15°. Il faut quitter le short ! Brrrrrrrr
Mercredi 9 juillet :
Arrêt à Cesana Torinese puis route vers Montgenèvre et Briançon.
GO à Eygliers.
Halte chez un ami au bord du lac de Serre Ponçon.
Petites averses de neige sur les sommets, gros changement, il faudra des couvertures la nuit !
Jeudi 10 Juillet :
Le matin petite balade à pied de 3 heures au-dessus de chez notre ami.
Puis départ vers l'Isère et ses montagnes, nous avons hâte de revoir les enfants.
Pluie et brouillard, fraîcheur : fini l'été ??
Samedi 12 Juillet :
Retour at home.
Nous allons être moins nomades pendant quelques semaines.
Nous ferons un peu de montagne dans le coin et il va falloir préparer le voyage de l'automne.
Suite et fin de notre périple printemps 2014 en Grèce.
Jeudi 3 Juillet :
Réveil frais : 20°, ambiance humide.
Nous partons pour Parga, pas trop de monde sauf sur la plage.
Pas de changement à noter, et mon épouse reconnaît bien les magasins.
Elle fait des achats pour quelques cadeaux, on n'avait pas trouvé grand-chose à Preveza.
Après ce détour commercial, nous allons nous poser pour le déjeuner dans un coin déjà connu : Glicki, sur le parking du départ des gorges de l'Acheron.
Une dizaine de CC sont installés pour profiter de ce site agréable, quoique bien exploité commercialement : rafting, promenades à cheval, balades accompagnées dans les gorges.
Après le déjeuner, nous ferons une courte balade sous les arbres en remontant jusqu'à l'endroit où il faut passer dans l'eau pour continuer. Maillot de bain et chaussures adéquates obligatoires : il y a des endroits où il faut nager. L'eau est fraîche et bien claire, ça compense la température.
Après cet intermède, nous partons vers la montagne et des coins que nous ne connaissons pas du tout et peu connus des touristes, les massifs du Paramythias et du Souliou.
Nous aurons droit à une belle montée et quelques beaux virages avant d'arriver dans une vallée du genre plutôt déserte, rude et austère, et pas beaucoup d'eau dans la rivière.
Vue vers Gliki et la plaine de l'Acheron :
Un embranchement part vers Souli, nous ne le prenons pas, il faudra revenir, il y a l'air d'avoir des randos sympa si j'en crois le peu d'infos glanées sur Internet, plus quelques sites anciens ou plus récents.
Ce sont des coins qui étaient dans la résistance forte contre l'occupation turque et Ali Pacha.
---> http://www.thesprotia-holidays.gr/en/th ... on/79-soul
Personne sur la route, juste une ou deux voitures.
La route remonte la vallée. A Tsangari (ou Tsaggario), une bifurcation mais notre carte dit que la branche de gauche vers Frosini est un cul de sac; on verra deux jours plus tard que ce n'est peut-être pas vrai, une route goudronnée rejoignant Agia Kiriaki.
Dans ce secteur, les panneaux indicateurs, quand il y en a, sont à moitié effacés ou couchés par terre et bien sûr écrits en grec.
Direction la branche de droite vers Koukouli, petit village bien calme.
On prend ensuite la route vers Zotiko qui devient très très pentue (20% ?), une échancrure dans la montagne percée par le bulldozer; route à éviter, à mon avis, par temps de pluie orageuse : risque de glissement de terre sur la route.
Je ne sais pas si cette route résistera très longtemps aux hivers, sauf si entretien fréquent, sans doute trop onéreux pour la Grèce en ces temps de crise.
Si vous la prenez à la descente avec un CC sans trop de frein moteur, il faudra gérer le freinage.
Quelques beaux virages avant d''arriver à un col dans un paysage de haut plateau beaucoup moins rude.
Cela s'appelle Livadi Souli, on est à peu près à 1100 m d'altitude; il y a là un café restaurant, avec un petit parking qui pourrait servir pour le bivouac nocturne, et sans doute des balades dans la montagne environnante, le tout à voir avec le tavernier si c'est ouvert.
Nous ne nous sommes pas arrêtés, il faudra revenir, d'autant plus que je n'ai pas pris de photos (allez voir Google Street Map pour avoir une idée des paysages).
Très vite, la route plonge de l'autre côté avant d'arriver à Zotiko. On descend plus gentiment vers Artopoula, on hésite sur la direction pour aller à Tyria : un grec s'arrête et propose de nous guider, il va par là. Sympa !
Quelques kms d'autoroute et nous bifurquons vers Dodoni où nous arrivons vers 17 h.
Lors d'un précédent passage dans le coin, nous avions interrompu la visite dès le début, pour cause de violentes pluies orageuses; donc nous revoilà.
Le site est ouvert de 8h à 15h (les guides indiquent 17 h).
Nous nous posons à l'écart du parking visiteurs, sur un parking bord de route en face de l'hôtel restaurant; nous allons y prendre un pot, admirerons le ballet des hirondelles venant nourrir leurs petits juste au-dessus de nos têtes, et goûterons à la bonne lemonada maison, ce sont des jeunes de Ioaninna qui viennent de reprendre l'affaire.
Il y a en contrebas d'énormes parkings fermés qui ont dû être créés quand les grecs croyaient qu'il y aurait une affluence extraordinaire à Dodoni (à moins qu'il y ait eu une occasion de faire du fric à partir de subventions indûment obtenues ??). Cela pourrait faire une belle aire de stationnement CC.
Vendredi 4 Juillet :
Nuit paisible, aucune circulation sur la route, juste des aboiements de chiens.
20°, beau soleil, nous partons visiter le théâtre, plus grand site antique de l'Epire, un sanctuaire consacré à Zeus.
Billet = 1 € si senior, 2 € sinon.
Le théâtre est plus grand que celui d'Epidaure; le guide dit que 17 ou 18 000 personnes pouvaient assiste aux représentations.
C'est un joli site, paisible, plein de sérénité, nous sommes quasiment seuls à cette heure matinale
Vue depuis le théâtre vers le village et la montagne de Dodoni
Le théâtre vu d'en haut (merci Panoramio):
La photo satellite, pour mieux se rendre compte du site, et de la localisation de notre bivouac :
Vers 10 h, petits cafés au café restaurant en face de notre bivouac, il nous offre gentiment un bout de cake (hospitalité traditionnelle grecque, ça se perd !).
Nous prenons la route vers l'Ouest, très jolie route en balcon, déserte, pleine de virages, vers Agia Kyriaki puis le bourg de Paramythia.
Au passage, on aide une tortue à traverser la route (assez fréquent dans les coins sauvages de l'Epire)
Nous rejoignons Igoumenitsa par le chemin des écoliers, la vieille route nationale et la vallée du Kalamas, c'est beaucoup plus intéressant que par l'autoroute.
Courses à Lidl au nord d'Igou, puis on rejoint Plataria, ses bars et sa plage (un peu de monde), et ensuite un camping que nous connaissons bien : le Nautilos où nous passerons deux nuits.
Pas trop de monde, mais beaucoup beaucoup d'allemands; je discute devant la télé (coupe du monde de foot !) avec l'un d'eux, un américano-allemand qui fait visiter l'Europe à ses filles qui ne connaissent que les USA.
Derniers moments de farniente – baignades, après l'épisode lessive et nettoyages divers.
Dîner à la taverne du camping, correct : ouzo, tsatsiki, aubergines frites, souvlakis frites, vin blanc pour 31,60 € (mais pas de desserts offerts!)
Dimanche 6 Juillet :
On quitte le camping dans l'après-midi après avoir donné nos 50 € pour les 2 nuits (la basse saison est finie !) et fait les services.
Plein GO à Igoumenitsa (moins cher qu'en Italie), on achète quelques fruits dans un magasin du centre (ouvert le dimanche : rare en ville en Grèce !).
Embarquement à bord de l'Hellenic Spirit (Anek Lines) et départ du port à 20h50.
Nous sommes en double file, pas trop bien placés (pas de vue sur la mer!).
La traversée sera calme, ce bateau fait étonnamment peu de bruit, la mer est d'huile.
Lundi 7 Juillet :
Arrivée à Ancona à midi heure locale (au lieu de 11h30 prévu : bien). Beau temps, quelques rares nuages.
Débarquement à 12h30.
On rejoint l'hypermarché Auchan pour faire le plein de bons produits italiens puis on prend l'autoroute.
Notre arrêt pour la nuit sera à Castel San Pietro Terme, à l'est de Bologna, mais pas à l'aire de services ni au grand parking en contrebas de la ville; je choisis un beau terrain herbeux et boisé, après les jardins, c'est beaucoup plus agréable.
Mardi 8 Juillet :
Averses dans la nuit, 25° le matin et beau soleil.
Après un grand tour dans la ville, (ah le café italien, on adore !), c'est de nouveau l'autoroute, avec de la pluie qui devient de plus en plus forte et orageuse.
On quitte l'autoroute, direction Sestrière et on va se poser sur l'aire de Fraisse Usseaux.
Température = 15°. Il faut quitter le short ! Brrrrrrrr
Mercredi 9 juillet :
Arrêt à Cesana Torinese puis route vers Montgenèvre et Briançon.
GO à Eygliers.
Halte chez un ami au bord du lac de Serre Ponçon.
Petites averses de neige sur les sommets, gros changement, il faudra des couvertures la nuit !
Jeudi 10 Juillet :
Le matin petite balade à pied de 3 heures au-dessus de chez notre ami.
Puis départ vers l'Isère et ses montagnes, nous avons hâte de revoir les enfants.
Pluie et brouillard, fraîcheur : fini l'été ??
Samedi 12 Juillet :
Retour at home.
Nous allons être moins nomades pendant quelques semaines.
Nous ferons un peu de montagne dans le coin et il va falloir préparer le voyage de l'automne.
Destrier: 7 Laux, sur mesure Isère Evasion
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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Grèce (gr)
Re: 4è partie Printemps 2014: retour sur le continent grec
très joli reportage j'adore ça fait du bien de revoir ces endroits par ces longues soirées d'hiver
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Re: 1ère partie Printemps 2014 : Péloponnèse
Bonjour,
Je me suis attardé sur le voyage d'ALAIN et pris quelques notes des villages et belle photos, car nous envisageons le voyage au mois de septembre reservé le bateau à Ancone via Igouminista et descendre sur la peloponese .
Merci de ce beau parcour et ce récit qui nous fait saliver.
Cordialement JMA
Je me suis attardé sur le voyage d'ALAIN et pris quelques notes des villages et belle photos, car nous envisageons le voyage au mois de septembre reservé le bateau à Ancone via Igouminista et descendre sur la peloponese .
Merci de ce beau parcour et ce récit qui nous fait saliver.
Cordialement JMA