Cotation des randonnées pédestres : normalisation
- Pit
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Cotation des randonnées pédestres : normalisation
Hello amis randonneurs.
Une info reçue des randonneurs à skis nordiques :
"La Fédération Française de Randonnée Pédestre vient de définir un système cotation des itinéraires de randonnée pédestre."
Les détails sur le site de la FFRP
Cela s'applique aussi pour les itinéraires VTT ou vélo route.
Trois critères : l'effort énergétique, la technicité et le risque.
Pour évaluer le premier, il faut charger la trace GPS sur le site de la FFRP, en retour on aura la cotation 'Effort', positionner ensuite l'indice obtenu en fonction du degré de préparation physique de chacun sans se croire plus fort qu'on est !
--- http://www.ibpindex.com/ibpindex/analyser.php
Si vous n'avez pas la trace GPS, on peut en traçant l'itinéraire sur visorando, et peut-être d'autres sites, obtenir un fichier gpx.
Pour les deux autres critères, il faut se référer au guide de la cotation qu'ils ont élaboré, avec quelques détails qui aident à être moins subjectif :
--- https://www.ffrandonnee.fr/data/CMS/fil ... tation.pdf
Cette harmonisation des cotations peut en effet éviter quelques problèmes quand on ne connait pas le coin ou l'itinéraire; que l'on soit breton ou montagnard, on parlera le même langage si cette pratique se généralise; certains clubs utilisent déjà ce système.
Pour le moment, cela ne peut pas s'appliquer aux randonnées à ski nordique.
Pour le ski de rando alpin, il y a déjà un système de cotation mais c'est quand même un peu subjectif.
Et dans ces deux disciplines, il y a un facteur très variable qui impacte la difficulté, c'est l'état de la neige.
Une info reçue des randonneurs à skis nordiques :
"La Fédération Française de Randonnée Pédestre vient de définir un système cotation des itinéraires de randonnée pédestre."
Les détails sur le site de la FFRP
Cela s'applique aussi pour les itinéraires VTT ou vélo route.
Trois critères : l'effort énergétique, la technicité et le risque.
Pour évaluer le premier, il faut charger la trace GPS sur le site de la FFRP, en retour on aura la cotation 'Effort', positionner ensuite l'indice obtenu en fonction du degré de préparation physique de chacun sans se croire plus fort qu'on est !
--- http://www.ibpindex.com/ibpindex/analyser.php
Si vous n'avez pas la trace GPS, on peut en traçant l'itinéraire sur visorando, et peut-être d'autres sites, obtenir un fichier gpx.
Pour les deux autres critères, il faut se référer au guide de la cotation qu'ils ont élaboré, avec quelques détails qui aident à être moins subjectif :
--- https://www.ffrandonnee.fr/data/CMS/fil ... tation.pdf
Cette harmonisation des cotations peut en effet éviter quelques problèmes quand on ne connait pas le coin ou l'itinéraire; que l'on soit breton ou montagnard, on parlera le même langage si cette pratique se généralise; certains clubs utilisent déjà ce système.
Pour le moment, cela ne peut pas s'appliquer aux randonnées à ski nordique.
Pour le ski de rando alpin, il y a déjà un système de cotation mais c'est quand même un peu subjectif.
Et dans ces deux disciplines, il y a un facteur très variable qui impacte la difficulté, c'est l'état de la neige.
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“A l'école, on m'a demandé ce que je voulais être plus tard. J'ai dit 'heureux'. Vous n''avez pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie”John Lennon
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- Henry38
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Re: Cotation des randonnées pédestres : normalisation
Bonjour à tous
Je ne dis surtout pas qu'il faut partir la fleur au fusil en se disant on verra bien, au contraire se renseigner sur les conditions climatiques, la topographie des lieux, l'équipement nécessaire sont signes de sagesse et de maturité.
Une balade qui aura été mise dans une case (ou cotation) pourra paraître facile à certains et plus difficile à d'autres, sans problème par grand beau temps, problématique si les conditions se dégradent.
Ceci dit, je ne suis absolument pas opposé à ce genre d'initiative si cela peut sécuriser certains c'est très bien, mais il ne faut pas prendre ce système de cotation pour un passeport sécuritaire. J'estime que oser et forger sa propre échelle des valeurs en jaugeant les difficultés sera toujours beaucoup plus motivant et gratifiant que de se contenter d'être un simple consommateur même si au début on se sous-estimera par prudence.
Cordialement
Henry38
Pour ma part, je ne suis pas très 'fana' de cette tendance à toujours vouloir tout mettre dans des cases, j'ai l'impression que ça déresponsabilise un peu l'individu et je pense que c'est souvent une fausse sécurité. Quoi de plus motivant et de plus intéressant que de partir à la découverte d'horizons dont on a certes quelques informations mais qui gardent une part d'incertitudes. Savoir jauger ses possibilités et savoir renoncer en cas de difficultés est toujours très positif.Pit a écrit :Hello amis randonneurs.
Une info reçue des randonneurs à skis nordiques :
"La Fédération Française de Randonnée Pédestre vient de définir un système cotation des itinéraires de randonnée pédestre."
Je ne dis surtout pas qu'il faut partir la fleur au fusil en se disant on verra bien, au contraire se renseigner sur les conditions climatiques, la topographie des lieux, l'équipement nécessaire sont signes de sagesse et de maturité.
Une balade qui aura été mise dans une case (ou cotation) pourra paraître facile à certains et plus difficile à d'autres, sans problème par grand beau temps, problématique si les conditions se dégradent.
Ceci dit, je ne suis absolument pas opposé à ce genre d'initiative si cela peut sécuriser certains c'est très bien, mais il ne faut pas prendre ce système de cotation pour un passeport sécuritaire. J'estime que oser et forger sa propre échelle des valeurs en jaugeant les difficultés sera toujours beaucoup plus motivant et gratifiant que de se contenter d'être un simple consommateur même si au début on se sous-estimera par prudence.
Cordialement
Henry38
- Papyluc
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Re: Cotation des randonnées pédestres : normalisation
Bonjour,
Contrairement à Henry, je trouve très intéressante cette initiative de la FFR. Nous sommes, ma douce et moi, des promeneurs plus que des randonneurs. En plaine, nos performances se limitent à 3/3 1/2 heures et dix/douze de kilomètres. Nous sommes là rarement mis en difficulté par les différents moyens d'information sur le parcours (Appli, OT, associations ...).
Mais nous marchons aussi beaucoup en montagne, et là, plus d'une fois, nous avons été piégé par des descriptions très optimistes. Que ce soit sur la difficulté ou la durée, certaines "courses" sont considérées par les locaux comme faciles ou familiales, alors qu'elles présentent des difficultés non négligeables pour des enfants ou des vieillards comme nous.
J'ai le souvenir d'un Papa exténué, obligé de porter sa fille à dos en bout de rando, alors que la doc présentait le parcours comme très accessible aux familles.
Bref, une cotation universelle, quelle que soit la région et le relief sera, pour moi, la bienvenue.
Contrairement à Henry, je trouve très intéressante cette initiative de la FFR. Nous sommes, ma douce et moi, des promeneurs plus que des randonneurs. En plaine, nos performances se limitent à 3/3 1/2 heures et dix/douze de kilomètres. Nous sommes là rarement mis en difficulté par les différents moyens d'information sur le parcours (Appli, OT, associations ...).
Mais nous marchons aussi beaucoup en montagne, et là, plus d'une fois, nous avons été piégé par des descriptions très optimistes. Que ce soit sur la difficulté ou la durée, certaines "courses" sont considérées par les locaux comme faciles ou familiales, alors qu'elles présentent des difficultés non négligeables pour des enfants ou des vieillards comme nous.
J'ai le souvenir d'un Papa exténué, obligé de porter sa fille à dos en bout de rando, alors que la doc présentait le parcours comme très accessible aux familles.
Bref, une cotation universelle, quelle que soit la région et le relief sera, pour moi, la bienvenue.
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Re: Cotation des randonnées pédestres : normalisation
En effet, depuis que j'ai commencé à aller en montagnes, j'ai vu la prise de risques inconsidérés devenir "monaie courante"....un des plus bel exemple est certainement l'inscription à une course "compliquée" plusieurs mois à l'avance!!! alors que l'on sait très bien que c'est la météo qui décide de sa faisabilité!! Et comme le bureau des guides concerné tient à faire son chiffre d'affaire, le départ est maintenu même lors d'une météo délicate....avec les conséquences que l'on a pu observer régulièrement.....Un autre aspect à prendre en compte est la difficulté à savoir se situer dans l'échelle de cotation de la difficulté. J'ai en tête une montée au refuge de l'Aigle (1600m de dénivellé..) ou un randonneur est décédé arrivé sur sa couchette, épuisé par son effort de monté, le cœur s'etant arrêté!!
Un autre exemple est le ski de rando que j'ai découvert à l'époque ou l'on appellait ca le "ski de printemps"!!!! Actuellement, dés que la neige comence à tomber, certains se lancent quelque soit l'état du manteau!!! là aussi l'experience récente nous montre qu'il aurait fallut attendre un peu la stabilisation de ce manteau.....Comme disaient les anciens "Laisses tomber la neige!! on partira après"...Idem pour la généralisation du port de l'ARVA, et surtout l'entrainement à son utilisation....
Bref, trop de mesures préventives vont certainement sembler contraire à l'esprit de liberté que l'on ressent quand on part la nuit pour une belle aventure en rando.....Hélas, les chiffres nous indiquent souvent les conséquences d'une banalisation de la prise de risque....
Un autre exemple est le ski de rando que j'ai découvert à l'époque ou l'on appellait ca le "ski de printemps"!!!! Actuellement, dés que la neige comence à tomber, certains se lancent quelque soit l'état du manteau!!! là aussi l'experience récente nous montre qu'il aurait fallut attendre un peu la stabilisation de ce manteau.....Comme disaient les anciens "Laisses tomber la neige!! on partira après"...Idem pour la généralisation du port de l'ARVA, et surtout l'entrainement à son utilisation....
Bref, trop de mesures préventives vont certainement sembler contraire à l'esprit de liberté que l'on ressent quand on part la nuit pour une belle aventure en rando.....Hélas, les chiffres nous indiquent souvent les conséquences d'une banalisation de la prise de risque....
Je prefere le vin d'ici à l'eau de là......
- Pit
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Re: Cotation des randonnées pédestres : normalisation
Bonjour amis des escapades en montagne.
Personnellement, en tant que randonneur individuel ayant un peu de bouteille en montagne et une certaine connaissance des terrains de jeux et sachant lire une carte topo, j'aurais tendance à être d'accord avec Henry car je m'estime assez capable de juger tout seul de la difficulté d'une randonnée en fonction de ma forme physique, et du temps qu'il va faire (Météo France a fait d'énormes progrès et est, de nos jours, facile à consulter).
Bémol :
les courses et balades qui me semblaient faciles dans le temps ne le sont plus vraiment maintenant, et donc je dois me réfréner.
Par contre, en tant qu'ancien accompagnateur en montagne, bénévole et seulement pour des groupes d'amis, je pense que cette normalisation peut, à terme, mieux permettre de juger de l'aptitude de certains participants à une balade même si, sur une rando de plusieurs jours, il sera toujours intéressant de prévoir une première journée 'test' des aptitudes de chacun.
C'est sûr qu'en alpinisme et ski de montagne la problématique, et le risque, sont d'un autre ordre de grandeur, mais là on parle d'harmoniser des cotations de randonnées.
La FFRP concerne des randonneurs, pas des alpinistes ou des skieurs de montagne, et pour la majorité d'entre eux sur des sentiers balisés quand ils sont en individuel. Ce que l'on appelle la randonnée alpine, le niveau 5 du critère technicité combiné à un niveau 4 ou 5 sur l'échelle de risque, ne concerne qu'une minorité de randonneurs.
Pour beaucoup de personnes "raisonnables", mais sans beaucoup d'expérience montagnarde, cette harmonisation de cotation peut les orienter de façon plus sûre vers quelque chose à leur portée, et c'est, je pense, le but, afin qu'il puisse profiter au mieux de leur immersion dans la nature.
Ayant gardé un refuge pendant une saison, j'ai vu bien sûr des gens inexpérimentés et pas très raisonnables, ne faisant preuve d'aucune sagesse ou maturité, mais c'est quand même une toute petite minorité.
On n’empêchera jamais un jeune "fou", plein d'énergie, de se surestimer, de mépriser le danger ou d'ignorer les avertissements des anciens.
Personnellement, en tant que randonneur individuel ayant un peu de bouteille en montagne et une certaine connaissance des terrains de jeux et sachant lire une carte topo, j'aurais tendance à être d'accord avec Henry car je m'estime assez capable de juger tout seul de la difficulté d'une randonnée en fonction de ma forme physique, et du temps qu'il va faire (Météo France a fait d'énormes progrès et est, de nos jours, facile à consulter).
Bémol :
les courses et balades qui me semblaient faciles dans le temps ne le sont plus vraiment maintenant, et donc je dois me réfréner.
Par contre, en tant qu'ancien accompagnateur en montagne, bénévole et seulement pour des groupes d'amis, je pense que cette normalisation peut, à terme, mieux permettre de juger de l'aptitude de certains participants à une balade même si, sur une rando de plusieurs jours, il sera toujours intéressant de prévoir une première journée 'test' des aptitudes de chacun.
C'est sûr qu'en alpinisme et ski de montagne la problématique, et le risque, sont d'un autre ordre de grandeur, mais là on parle d'harmoniser des cotations de randonnées.
La FFRP concerne des randonneurs, pas des alpinistes ou des skieurs de montagne, et pour la majorité d'entre eux sur des sentiers balisés quand ils sont en individuel. Ce que l'on appelle la randonnée alpine, le niveau 5 du critère technicité combiné à un niveau 4 ou 5 sur l'échelle de risque, ne concerne qu'une minorité de randonneurs.
Pour beaucoup de personnes "raisonnables", mais sans beaucoup d'expérience montagnarde, cette harmonisation de cotation peut les orienter de façon plus sûre vers quelque chose à leur portée, et c'est, je pense, le but, afin qu'il puisse profiter au mieux de leur immersion dans la nature.
Ayant gardé un refuge pendant une saison, j'ai vu bien sûr des gens inexpérimentés et pas très raisonnables, ne faisant preuve d'aucune sagesse ou maturité, mais c'est quand même une toute petite minorité.
On n’empêchera jamais un jeune "fou", plein d'énergie, de se surestimer, de mépriser le danger ou d'ignorer les avertissements des anciens.
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Re: Cotation des randonnées pédestres : normalisation
Bonjour à tous
J'aime assez cette tentative d'harmonisation des cotations ... notamment l'automatisation de l'effort à partir d'un tracé GPS (cela enlève une partie de subjectivité) ...
Les notions de technicité et de risque sont plus délicates: 2 randos en niveau 5 de risque peuvent grandement différer (court ou long passage exposé par exemple) ...
Je continue à "tester" certains itinéraires .gpx maintes fois parcourus ...
J'aime assez cette tentative d'harmonisation des cotations ... notamment l'automatisation de l'effort à partir d'un tracé GPS (cela enlève une partie de subjectivité) ...
Les notions de technicité et de risque sont plus délicates: 2 randos en niveau 5 de risque peuvent grandement différer (court ou long passage exposé par exemple) ...
Je continue à "tester" certains itinéraires .gpx maintes fois parcourus ...
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Re: Cotation des randonnées pédestres : normalisation
Je prefere le vin d'ici à l'eau de là......